CIUSSS : réorganisation des services spécialisés

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) effectuera, à compter de janvier 2017, une réorganisation de ses services spécialisés afin d’améliorer l’accès et la qualité des services pour la population.

L’organisation procédera à la création de pôles d’expertise qui se traduira notamment par la bonification de la clinique d’urologie, incluant la réalisation de cystoscopie, au Centre Christ-Roi de Nicolet, à trois jours par semaine, ainsi que le développement d’un pôle d’expertise en endoscopie digestive au Centre de services Avellin-Dalcourt de Louiseville qui sera offert aussi trois jours par semaine. Ces changements entraîneront la perte des autres services spécialisés actuellement offerts. Ceux-ci seront alors assurés par l’Hôpital Sainte-Croix et l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska de même que par les centres hospitaliers de Shawinigan et Trois-Rivières. L’urologie, l’ORL, l’orthopédie, la plastie, la gynécologie, la chirurgie générale et la cardiologie constituent les services spécialisés dont il est question.

«Évidemment, ces services n’étaient pas offerts à temps plein. Par exemple, à Nicolet, une journée par mois était consacrée pour la plastie alors que des gynécologues étaient présents deux fois par mois», indique Christian Vinette, directeur des services professionnels et de la pertinence clinique au CIUSSS MCQ.

En regroupant certains services, les médecins spécialistes seront en mesure d’offrir une réponse plus rapide pour des consultations et interventions à l’urgence ainsi que de diminuer le délai de prise en charge des usagers hospitalisés.
«Le but de cette réorganisation n’est pas de rallonger les listes d’attente, au contraire, on va venir bonifier le nombre de plages horaires en utilisant les plateaux techniques à leur maximum. Il est toutefois impossible pour le moment d’indiquer comment ça se traduira concrètement à Drummondville et Victoriaville, mais une chose est certaine, on va ajuster l’offre des services selon les problématiques et les demandes», soutient-il.

L’accès sera également bonifié au moyen d’une gestion équitable et centralisée des listes d’attente en fonction de l’état de santé des usagers, et non selon leur provenance.

Amélioration de la qualité et de la sécurité

Le volume d’activité occasionné par la création de ces pôles d’expertise, explique M. Vinette, permettra au personnel de développer une expertise plus approfondie en étant exposé plus fréquemment aux actes spécialisés, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et services, ce qui est conforme aux meilleures pratiques.
Cela permettra aussi d’éviter les bris de service et les annulations de cliniques dues à un faible taux d’activités.

«Il n’y a aucun but financier rattaché à cela. Nous faisons ces changements dans un but de transformation clinique afin d’augmenter la performance, la pertinence et l’accessibilité des soins. S’il y a des économies au bout du compte, tant mieux, mais ce n’était pas l’objectif», spécifie le directeur des services professionnels.