Christine Lavoie, une irréductible indépendantiste
Résidant à Lévis, Christine Lavoie a déposé son bulletin de candidature en vue de l’élection partielle du 5 décembre dans Arthabaska. Elle n’a aucune prétention de gagner, admet-elle. Elle cherche toutefois à faire connaître sa formation politique, le Parti indépendantiste, espérant qu’à l’élection générale de 2018, il soit représenté dans plusieurs circonscriptions.
Retraitée du milieu de la santé, la dame de 69 ans dit militer pour l’indépendance du Québec depuis les années 1970.
Le Parti québécois l’a déçue, comme la déçoit aussi le chef Jean-François Lisée. Elle lui aurait préféré Martine Ouellet.
«Je me sens mourir à petit feu», dit-elle, tellement elle a le sentiment que le Parti québécois «recule et s’éloigne de sa base». Le Québec stagne, ajoute-t-elle et «on perd nos acquis».
Du Parti libéral, elle dit que Philippe Couillard paraît avoir toujours le cerveau en Arabie Saoudite. Quant à la CAQ, «elle ne se branche pas encore».
Cela dit, elle se reconnaît parfaitement bien dans le Parti indépendantiste de Michel Lepage.
«J’ai à cœur le Québec, sa langue et sa culture», le parti préconisant que la proposition d’indépendance fasse l’objet d’un vote des députés à l’Assemblée nationale plutôt que par référendum.
Elle milite pour un Québec français «mur à mur».
«Je suis ouverte aux changements, mais je crois qu’il faut limiter le nombre d’immigrants (20 000 par an propose son parti) afin de bien les accueillir. Il faut aussi que ce soit eux qui s’intègrent à nous et pas le contraire.»
La candidate adhère aussi à ce que le Parti indépendantiste préconise, la gratuité du bloc patrimonial d’Hydro-Québec.
Christine Lavoie s’était déjà portée candidate dans Bellechasse pour le parti Unité nationale.
Elle a choisi de déposer son bulletin de candidature dans Arthabaska, une circonscription qu’elle connaît par son ami vivant à Princeville et par une cousine à Victoriaville. Éventuellement, elle songe à s’installer dans la région.
La candidate Lavoie fera campagne en déposant aux portes des dépliants explicatifs sur sa formation politique.