«Chez nous lorsqu’on boit, on ne conduit pas»

SENSIBILISATION. La Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska a profité de la récente vente-trottoir du centre-ville de Victoriaville pour tenir un kiosque d’information au sujet des conséquences de la conduite avec les capacités affaiblies.

L’agent Guy Désilets et les deux cadets policiers ont ainsi sensibilisé les citoyens en lien avec l’alcool au volant.

Tout en informant également les visiteurs sur les différents services de raccompagnement et les taxis, le policier et ses acolytes ont aussi rencontré les tenanciers de bars pour leur remettre articles et affiches en lien avec la campagne «Chez nous lorsqu’on boit, on ne conduit pas».

Cette activité de sensibilisation s’inscrivait dans le vaste projet Route 116 visant à changer le comportement des usagers de la route.

Lourdes conséquences

La conduite avec les capacités affaiblies, qu’il s’agisse d’alcool ou de drogues, constitue une infraction grave, insiste la Sûreté du Québec, et amène de multiples conséquences : amende, interdiction de conduire, dossier criminel et parfois même l’emprisonnement.

L’infraction criminelle de la conduite avec les capacités affaiblies s’applique à tout véhicule à moteur, voiture, motocyclette, bateau, train, avion…

La consommation d’alcool, note l’agent Désilets, se traduit par différents effets sur le comportement du conducteur : vision affectée, concentration plus difficile, difficultés à coordonner les mouvements.

«Plus nous buvons, plus ces effets sont prononcés», souligne le policier.

Les effets de l’alcool sont ainsi progressifs, mais ils commencent dès la première consommation.

Après quelques verres, note-t-on, le conducteur ne réagit plus de la même manière, tendant à surestimer ses capacités, à sous-estimer les dangers, à se montrer plus agressif, à afficher des gestes imprécis et une maîtrise diminuée du véhicule. Le jugement, en fait, est affecté, ce qui se traduit par une capacité amoindrie à évaluer correctement une situation et par une aptitude réduite à réagir rapidement aux dangers.

Mais malgré toutes les campagnes de sensibilisation, les causes de conduite avec les capacités affaiblies se font nombreuses dans les palais de justice.