Ces migrants sur la terre de chez nous

Dans le cadre de la Semaine du développement international (SDI), Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs (SNSBF) et le Projet d’Accueil et d’Intégration Solidaire (PAIS) vous invite à une causerie sur les réalités des travailleurs étrangers temporaires (T.E.T.) dans la MRC d’Arthabaska. 

L’activité aura lieu le vendredi 31 janvier, à 18 h 30, au café Manizales de Victoriaville (60, boulevard des Bois-Francs Sud). 

Vous avez dit T.E.T.?

Saviez-vous qu’il y a plus de 500 travailleurs étrangers temporaires dans la MRC d’Arthabaska? La plupart du temps, ce sont des hommes, d’origines hispanophones, qui travaillent dans le domaine agricole. Avez-vous une idée du nombre de fermes qui emploient ces travailleurs saisonniers? Bien sûr, il y a également des travailleurs étrangers qui occupent des postes dans différentes usines et entreprises de notre région.

Le parcours d’un T.E.T.

Qu’est-ce qu’un Travailleur étranger temporaire (T.E.T.)? Quel est le processus d’embauche? Et que signifie avoir un permis fermé? Les contrats sont d’une durée de huit mois à deux ans, selon le type de programme, mais qu’en est-il du salaire, ainsi que des conditions de travail et d’hébergement? Si ces travailleurs ont besoin de migrer pour gagner de l’argent pour leur famille, restée au pays, il est important de comprendre que les employeurs au Québec ont également besoin de leur contribution. 

« Selon l’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT), publiée par le gouvernement du Canada en septembre dernier, pour le troisième trimestre de 2024, les TET agricoles permettent aux fermes québécoises de maintenir leurs niveaux de production. Sans eux, de nombreuses exploitations agricoles ne pourraient pas fonctionner au maximum de sa capacité, ce qui pourrait entraîner des pertes économiques et une diminution de la compétitivité des producteurs québécois », explique Jane-Laura Charleston, agente de mobilisation au PAIS.

Cette causerie, animée par Danielle LeBlanc de SNSBF, rassemblera des travailleurs étrangers, des propriétaires de fermes, des employeurs, ainsi que des Québécois qui côtoient des migrants au travail. De plus, il sera possible de discuter à la fois en français et en espagnol grâce à l’apport des enseignantes et enseignants en agri francisation, car oui, il y a des cours de français donnés dans les fermes.

Une question de solidarité humaine

Reliée au thème de la Semaine du développement international, « Démocratie et participation citoyenne », cette rencontre interculturelle a pour but de sensibiliser la population, car il y a parfois des préjugés envers les travailleurs étrangers. Afin de mieux vivre ensemble, voici une occasion d’entendre des témoignages et de poser des questions aux personnes directement concernées. La participation à une activité publique est une forme importante de participation citoyenne dans laquelle les personnes s’engagent à trouver des moyens de transformer le monde dans lequel elles vivent ; c’est un des buts du PAIS et de SNSBF, qui travaillent à apporter davantage de solidarité dans notre communauté.

Cette activité, présentée en collaboration avec le PAIS, bénéficie de l’appui financier d’Affaires mondiales Canada, dans le cadre de la Semaine du développement international. Cet événement est coordonné au Québec par l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), dont fait partie Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs, implanté à Victoriaville depuis 55 ans.

Pour information et réservation, puisque les places sont limitées pour cette activité gratuite, il faut contacter Jane-Laura Charleston au 819 294-6020, poste 210 ou par courriel à jcharleston@pais.ca.