Certains cours d’eau de la région mal en point

Ils étaient près de 120 participants pour la première édition de la Journée d’information sur les lacs qui avait lieu au Manoir du lac William, à Saint-Ferdinand.

«On espérait 125 personnes alors on peut dire que c’est mission accomplie», a fait savoir le coordonnateur de l’événement, Jean-François Verrette. Durant la journée, huit spécialistes des lacs y sont allés de présentations d’une soixantaine de minutes.

Parmi les invités, notons des personnes issues du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la sécurité nautique de Transports du Canada et du ministère de l’Environnement pour ne nommer que ceux-là.

L’objectif de journée était d’informer et d’outiller les riverains sur une panoplie de sujets allant de la lutte aux espèces exotiques envahissantes en passant par la navigation durable et la gestion des barrages-réservoirs.

Le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour, l’Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet, le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François, l’Organisme de bassin versant de la Yamaska et le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec étaient les organisateurs de la journée.

«Les lacs vont mal»

Parmi les invités de la journée, il y avait Richard Carignan, spécialiste de l’océanographie des lacs qui a enseigné durant une trentaine d’années à l’Université de Montréal.

Ce dernier a déploré la situation écologique de certains lacs de la région.

«Il y a plusieurs endroits dans la région où les lacs vont mal. La façon dont on fait l’agriculture nuit aux lacs et au cours d’eau», dit-il à propos des portions au nord des versants des rivières Yamaska, Saint-François et Bécancour. «On ne peut pas être contre l’agriculture, mais il y a des façons de la travailler qui pourraient considérer davantage l’environnement», a-t-il ajouté. Il a également mentionné que plusieurs lacs du Centre-du-Québec ont un apport excessif de phosphore.

Trop tôt pour l’an prochain

Au moment d’écrire ces lignes, le coordonnateur ne pouvait garantir qu’il y aura une deuxième édition en 2017. «C’est encore trop tôt pour le dire et il faut s’assurer d’avoir suffisamment de sujets à couvrir pour répéter l’événement», a-t-il conclu.