Ce soir, on parle pétanque au conseil
À croire qu’ils s’étaient passé le mot! Deux citoyens, des joueurs de pétanque, ont fait part de leurs doléances aux élus lors de la séance du conseil de juin à Victoriaville.
Réal Houde, qui s’occupe des activités de pétanque dans le quartier Sainte-Famille, a rappelé la demande qu’il a adressée au service des loisirs concernant notamment l’ajout de gravier sur la surface de jeu et d’une lumière.
Une demande adressée il y a environ trois semaines, selon le citoyen. Une requête similaire l’an dernier était demeurée sans réponse, a-t-il ajouté.
Le maire Antoine Tardif a assuré le citoyen qu’un suivi allait se faire rapidement. « Ce que vous demandez ne m’apparaît pas exagéré. On ne tardera pas », a-t-il indiqué.
Réal Houde, par ailleurs, travaille bénévolement à égaliser le terrain à l’aide d’un tapis. Un travail qu’il effectue quotidiennement, a-t-il dit. Or, un responsable de la Ville l’aurait avisé du fait qu’il lui était interdit d’accomplir ce boulot, question d’assurance.
« Nous ferons les vérifications, a mentionné le maire. Le but, c’est d’être facilitant, de vous permettre de tenir vos activités et de ne pas décourager l’implication citoyenne comme vous le faites. »
S’est ensuite amené au micro, Réal Gagnon, président du Club de pétanque Arthabaska, déplorant que sa demande concernant le montant dû à la Ville pour la location n’a toujours pas été répondue sept mois plus tard. « C’est difficile de gérer un organisme à but non lucratif quand on ne sait pas où on s’en va », a-t-il fait remarquer.
« On vous reviendra rapidement. Ça n’a pas d’allure une attente de sept mois », lui a répondu le premier magistrat.
Le Club pétanque Arthabaska existe depuis 33 ans et occupe un espace au 131, rue Curé-Suzor, un bâtiment à l’avenir incertain.
Le président du Club a justement demandé ce que comptait faire la Ville avec l’édifice. Aucune décision n’a encore été prise à ce sujet. « Cela fait partie des discussions, à savoir ce que nous ferons avec l’édifice. On regarde la valeur du terrain et ce qu’on pourrait y faire. S’il y avait une relocalisation, ce serait où et à quel prix? Bref, le dossier est toujours en analyse », a confié le maire Tardif.