Cas présumé d’abus et d’inceste à Warwick : l’interdit de publication est levé
L’ordonnance interdisant de dévoiler tout renseignement susceptible d’identifier les plaignantes a été levée, lundi midi, au palais de justice de Victoriaville, de sorte qu’il est désormais possible de révéler l’identité des accusés, Paul-Émile Therrien, 76 ans, et Aline Michaud, 57 ans.
L’affaire a été mise au jour le 2 mai. Therrien fait face à 11 chefs d’accusation contre 9 pour Michaud.
Ils sont tous deux accusés de trois chefs d’agression sexuelle, deux chefs de contacts sexuels en situation de confiance ou d’autorité, un chef de contact sexuel, un autre d’incitation à des contacts sexuels, un chef de grossière indécence et un chef de menaces de causer la mort ou des lésions corporelles.
Deux autres chefs d’accusation d’inceste ont été déposés contre Paul-Émile Therrien.
Les faits reprochés aux accusés seraient survenus à Warwick sur une période de 14 ans entre 1984 et 1998.
Les deux Warwickois reviendront en Cour le 2 décembre pour la suite des procédures.
Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Verville, a expliqué au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec que c’est à la demande des plaignantes qu’il a présenté cette requête pour lever l’interdit de publication. «Cela fait partie aussi du processus thérapeutique», a-t-il souligné.
L’avocat des accusés, Me Ronald Robichaud, a, quant à lui, indiqué au magistrat qu’il laissait le tout à sa discrétion, tout en précisant que ce n’était pas une chose positive pour ses clients.