Caroline Pilon en «sérieuse» réflexion
VICTORIAVILLE. La conseillère municipale Caroline Pilon admet qu’elle est en réflexion, «en sérieuse réflexion», quant à la possibilité de briguer les suffrages à la mairie de Victoriaville si Alain Rayes devient député fédéral l’automne prochain.
C’est elle-même, il y a un peu plus d’un an, qui avait entrouvert la porte à l’éventualité d’accéder à la mairie de Victoriaville, elle dont le Parti libéral avait sollicité la candidature en vue du scrutin provincial d’avril 2014.
L’éventualité d’une élection à la mairie de Victoriaville survient un peu plus vite que ce que Mme Pilon avait esquissé comme plan, reconnaît-elle.
D’autant que si elle briguait la mairie, elle devrait jouer quitte ou double. «En briguant la mairie, je devrais quitter le conseil municipal. «Comme conseillère, je me sens très bien, très appuyée et j’ai encore de beaux dossiers à mener.»
Enseignante à Vision 2020, Caroline Pilon a été élue pour un premier mandat en 2009 et réélue en 2013 avec près des deux tiers des suffrages, autant de témoignages de confiance, dit-elle. «Cette forte majorité a rendu mon élection sécurisante.» Et lui procurerait de bons appuis pour une possible course à la mairie.
La conseillère ne s’est pas imposée de temps pour décider de son avenir politique «J’ai du temps pour voir l’allure de la campagne d’Alain.»
La question familiale sera prépondérante dans la décision qu’elle a prendre, ajoute-t-elle.
Elle souligne encore que si elle décide de briguer la mairie, la «compétition» ne lui fait pas peur. «Elle permet de nous dépasser.»
Mme Pilon répond par ailleurs que si le fait d’être une femme peut constituer un atout en politique, «il n’y a pas que cela». «Il faut aussi démontrer nos compétences.»