Avis de grève annulé : « Une belle opportunité », estime Antoine Tardif

Le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, s’est réjoui de voir la partie syndicale faire volte-face et annuler le déclenchement de la grève qui était prévu lundi.
« On est bien content qu’ils aient fait marche arrière. On trouvait ça particulier que nos employés décident d’aller en grève alors que des rencontres étaient prévues en avril, a-t-il rappelé. Je pense qu’il s’agit d’une belle opportunité pour relancer les discussions avec le syndicat. »

Le maire Tardif a réitéré son souhait pour la conclusion « d’une entente respectable à la fois pour la Ville, les employés et les contribuables ».

Une rencontre, a-t-il souligné, est fixée au 20 avril, mais il n’est pas exclu que les parties puissent se rencontrer d’ici là. « Nos équipes sont en contact avec eux pour voir la possibilité d’une rencontre d’ici la date prévue », a-t-il dit.

Le premier magistrat assure qu’il s’agit d’un dossier prioritaire. « Aussitôt que tous les participants seront réunis, on va pouvoir tenir les rencontres », a-t-il conclu à la suite d’une brève séance extraordinaire du conseil, lundi, en fin de journée.

Rappelons que dans un avis adressé, vendredi, au Tribunal administratif du travail, le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente 200 employés municipaux de la Ville de Victoriaville, faisait savoir qu’il annulait la grève. « Avec une nouvelle personne en poste aux ressources humaines à la Ville, on veut donner la chance à l’employeur de venir se rasseoir à la table de négociations », a indiqué le conseiller syndical Mario Jean.

Le syndicat jugeait trop loin la date fixée à la fin d’avril pour une rencontre avec un conciliateur. « On fait appel à un conciliateur quand il ne reste que quelques points à négocier. En ce qui nous concerne, pas moins de 60 à 70% de points restent à négocier. En annulant la grève, on démontre notre bonne foi, notre volonté à négocier. Pour le faire, ça prend les deux parties », a confié Mario Jean.

Les salaires, la sous-traitance et la classification des postes constituent les principaux points en litige.