Au Parc Marie-Victorin de Kingsey Falls, l’inspiration fleurit!
Attrait touristique reconnu, le Parc Marie-Victorin représente un joyau distinctif centricois en croissance avec plus de trente-cinq mille visiteurs annuellement.
Au Parc depuis 3 ans, Geneviève Destroismaisons, la directrice générale, considère que ce parc offre le plus merveilleux cadre de travail que l’on peut avoir. « Je suis stimulée par ce défi, bien soutenue par une équipe de passionnés et un conseil d’administration qui appuie notre développement », de souligner la gestionnaire, issue du monde du marketing et des communications.
Un univers horticole surdimensionné
Avec ses six jardins fantastiques, sa serre tropicale, son laboratoire éducatif, sa passerelle des Bâtisseurs, son magasin général depuis 2015 et ses gigantesques mosaïcultures, le Parc Marie-Victorin est un lieu d’apprentissage unique et ancré dans l’identité Kingsey-Falloise. On y retrouve également un bistro-terrasse, une aire de pique-nique et de jeu ainsi que la boutique cadeau.
En fonction de la saison, le paysage évolue avec des floraisons qui procurent des paysages différents au début et à la fin de sa période d’ouverture. Depuis 2014, on a ajouté trois semaines afin de permettre d’admirer ce lieu au début de la saison automnale.
Cette panoplie de couleurs attire particulièrement les photographes qui apprécient ce milieu unique. L’ornithologie est également au rendez-vous avec la présence de cent cinquante-sept sortes d’oiseaux répertoriés.
Bonifier l’offre et profitez d’un décor majestueux
Il y a six ans, des investissements importants ont donnés des projets et résultats intéressants. Aujourd’hui, les artisans de ce site touristique continuent d’innover afin d’en offrir toujours davantage aux visiteurs.
Face à la contrainte d’être limité dans sa période d’ouverture, soit de juin à la mi-octobre, le Parc Marie-Victorin vise à ajouter des activités durant la saison hivernale. « Sous peu, nous annoncerons des nouveautés qui permettront l’utilisation de nos jardins au cours des mois enneigés. », de mentionner la directrice générale.
L’un des axes de la stratégie de développement est de se positionner comme étant la référence horticole au Québec. Des projets spéciaux d’envergure permettront donc au cours des prochaines années de tendre vers cet objectif.
La superficie du parc est passée de 3 acres en 1985 à 29 acres! Bien que l’ensemble de ce territoire soit aménagé, les idées sont nombreuses pour bonifier l’expérience touristique et intensifier la promotion du développement durable, une valeur au cœur de cet organisme à but non lucratif.
Des visiteurs provenant de partout
Selon des statistiques récentes, quatre visiteurs sur cinq ont voyagé au-delà de quarante kilomètres pour s’y rendre. Non seulement ils proviennent de régions voisines du Québec, telles que l’Estrie, la Mauricie et de la Capitale, mais certains viennent d’Europe et de l’Asie sans oublier les Ontariens et les Américains.
« Le bassin de proximité, soit vingt pour cent des entrées au parc, se compose de gens de Victoriaville et sa région qui aiment particulièrement la programmation événementielle », d’ajouter Geneviève Destroismaisons. Qu’il s’agisse du Festival de la pivoine, du Rendez-vous de la photo ou de l’exposition de bonsaïs, ils sont fidèles et plusieurs d’entre eux se procurent une passe annuelle.
Les dirigeants constatent aussi que la composition des visiteurs a évolué au cours des années. Ils notent une plus grande diversification de ceux-ci et une forte augmentation de la participation familiale.
Les commentaires reçus des gens sont élogieux. Ils soulignent le côté spectaculaire des mosaïcultures géantes évidemment, mais se disent aussi impressionnés par la qualité du site et apprécient les animations. Selon la directrice générale, l’interaction entre le personnel, les bénévoles et le public symbolise parfaitement l’ambiance chaleureuse qu’on y retrouve.
Actuellement, une quarantaine de personnes y travaillent au cours de la saison estivale, en plus de trois cadres permanents ainsi que plusieurs bénévoles dont certains sont actifs depuis les débuts!
Le soutien du milieu
Qui dit Kingsey Falls dit aussi Cascades. La collaboration qu’entretiennent le Parc Marie-Victorin et la grande famille de cette entreprise internationale remonte aux premiers jours de son existence. Les valeurs liées à la protection de l’environnement unissent ces partenaires. Ainsi, dans le cadre des forfaits offerts, les visiteurs peuvent bénéficier de visites guidées dans des usines de Cascades situées à Kingsey Falls, dont deux nouvelles visites. Un rare privilège!
D’ailleurs, Geneviève Destroismaisons rappelle que cinq énergies renouvelables sont en action au bâtiment administratif du parc. On retrouve une éolienne, des panneaux solaires, la récupération de l’eau de pluie, l’utilisation de la géothermie ainsi que la présence d’un mur végétal.
La confiance stimule les acteurs
Même si elle doit être généralement sur place tous les jours au cours de l’été, Geneviève Destroismaisons considère que cet horaire n’est pas une embûche… Soutenue par ses proches, cette gestionnaire exprime le bonheur de pouvoir admirer ce coin de paradis quotidiennement.
À ceux qui voudraient lancer une entreprise touristique, elle les invite à mettre l’accent sur leur passion : « Cela permet de réunir les composantes et les énergies nécessaires à la réalisation d’un projet. Quand la passion est présente, la conjoncture s’aligne et on y met les efforts nécessaires pour réussir », de conclure celle-ci.
L’histoire du parc se raconte
Reconnu comme étant un attrait champion du Centre-du-Québec, le Parc Marie-Victorin a maintenant trente-et-un ans. En 2015, un livre richement illustré a été lancé. On y retrouve des anecdotes savoureuses et des informations relatives à la création et l’évolution du parc. Le premier chapitre évoque la naissance de Conrad Kirouac, devenu le frère Marie-Victorin. Né à Kingsey Falls, il était un passionné de botanique. Le Parc Marie-Victorin représente l’héritage de cet éducateur et fondateur du jardin botanique montréalais.
Initié par le Club Lions de Kingsey Falls et faisant suite à l’idée lancée par Normand Hinse et Normand Francoeur, horticulteurs, le Parc Marie Victorin est aujourd’hui une fierté régionale avec une notoriété qui provient des efforts nombreux investis par ses artisans du passé et du présent.
Les succès économiques sont réalisés en collaboration avec Victoriaville et sa Région et la Corporation Économique de Victoriaville et sa Région.