Agrandissement de l’Hôtel-Dieu : le maire est «optimiste»
Le maire de Victoriaville, André Bellavance, est sorti «optimiste» de sa rencontre avec le ministre Gaétan Barrette dont il a, en quelque sorte, pris le pouls au sujet du projet de modernisation et d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. «La balle est dans le camp du ministre», résume le maire.
Dès après son élection à la mairie en février, M. Bellavance avait rencontré le ministre Laurent Lessard afin de discuter, entre autres, du dossier de l’urgence.
Et c’est M. Lessard qui, à la demande du maire, a facilité la rencontre avec le docteur Barrette. Elle a eu lieu à Montréal, vendredi dernier.
M. Bellavance dit qu’il n’a pas eu à présenter une pile de dossiers au ministre pour aborder le sujet de l’urgence. «C’est un monsieur qui va droit au but. Il connaît bien le dossier, reconnaît la mobilisation des deux MRC pour amasser 12 millions $, confirme que notre urgence est désuète, qu’elle n’a pas été touchée depuis plus de 40 ans, que, après Drummondville, La Tuque, Trois-Rivières, c’est au tour de Victoriaville», affirme le maire.
Il ne manque qu’une étape pour lancer le chantier, celle où le gouvernement inscrira le projet au Plan québécois des infrastructures. Il n’y figure pas encore.
Le gouvernement libéral jouera-t-il d’électoralisme avec ce projet lors du prochain scrutin dans Arthabaska?
«Je n’ai pas senti que le ministre voulait m’emmener sur un terrain partisan. Tous les partis, toutes couleurs confondues, font des promesses à l’approche ou pendant des élections. Ce n’est pas moi qui vais lancer la pierre», répond M. Bellavance, rappelant son expérience et ses nombreuses élections à titre de député fédéral.
«J’ai moi aussi inscrit le projet de l’urgence en tête de liste de mes priorités lors de ma campagne électorale à la mairie.»
Peu importe quand le ministre donnera son feu vert, le maire en sera heureux au nom de la population de Victoriaville, affirme-t-il.
André Bellavance admet que, en dépit de la résolution de la Ville de Victoriaville réclamant un moratoire sur le déploiement du projet Optilab (concentration de la majorité des analyses de laboratoire à Trois-Rivières), il n’a pas abordé cette question avec le ministre.