Warwick : une autre étape franchie en vue d’une microbrasserie

Lors de leur séance du mois d’août, tenue lundi soir à la Salle du Canton, les élus warwickois ont approuvé certaines modifications à la règlementation pour ainsi paver la voie à l’établissement d’un nouveau commerce, un restaurant microbrasserie à l’ancien emplacement de M. CADILLO au 167, rue Saint-Louis à l’intersection de la rue Saint-Joseph.

D’autres étapes devront être franchies, dont une approbation au Conseil de la MRC d’Arthabaska. De plus, les citoyens, désireux de le faire, pourront aussi s’opposer au projet dans le cadre de la procédure habituelle.

Il s’agit donc d’un projet de restaurant microbrasserie avec terrasse, permettant aussi de transformer l’espace restaurant en salle de spectacle. L’étage offrira des espaces de bureau.

Lors de la séance de consultation publique tenue juste avant la séance ordinaire du conseil, une citoyenne a exprimé sa satisfaction vis-à-vis pareil projet, tout en se questionnant sur l’existence d’un emplacement pour la livraison dans ce secteur très achalandé. 

Le maire Diego Scalzo a reconnu qu’il s’agissait d’un inconvénient. « Warwick a un centre-ville bien occupé et dynamique. J’aime mieux connaître des difficultés à livrer la marchandise que d’avoir un centre-ville mort et désert où il ne se passe rien », a-t-il fait valoir, ajoutant que la cohésion se fera avec les voisins, comme cela se fait actuellement avec les commerces existants.

L’un des promoteurs du projet, présent à la rencontre, a parlé d’un horaire variable des livraisons qui peuvent s’effectuer aux deux semaines ou mensuellement, par exemple.

Le conseiller Martin Vaudreuil a renchéri sur la question de l’achalandage, prenant exemple sur Victoriaville en citant le secteur du Complexe Évasion, du Cactus et du Gros Luxe. « C’est un secteur névralgique. Il est monnaie courante de voir un fort achalandage avec des entreprises en santé et le transport constitue, pour elles, un besoin essentiel », a-t-il signalé.

Son collègue, le conseiller Étienne Bergeron, a fait du pouce sur le sujet, se réjouissant de la réalisation éventuelle d’un tel projet. « On voit aujourd’hui l’émergence d’un beau projet sur un terrain qui a été longtemps vétuste et dans un état pitoyable. Le conseil avait d’ailleurs pris la décision de voir s’établir un bâtiment commercial à cet endroit », a-t-il rappelé.