Warwick : deux partenaires à l’honneur

Au début de la dernière séance régulière du conseil municipal de Warwick, deux partenaires ont été présentés. Il s’agit du Grand BBQ de Warwick et de l’organisme « Au cœur des familles agricoles ».

Le premier, le Grand BBQ de Warwick et ses représentants, est venu remettre un chèque de 9000 $ au Comité de solidarité de Warwick. En effet, l’édition qui a eu lieu le 10 septembre a été couronnée de succès, ce qui permet le don à l’organisme communautaire. « Ç’a été une belle réussite même si c’était une édition mini. Nous venons présenter le fruit de notre travail », a indiqué Étienne Bergeron. Plusieurs bénévoles, jeunes et adultes, ont contribué au succès de l’événement, chacun à sa façon encore cette année. 

Sébastien Faucher a reçu le don au nom du Comité de solidarité. Il n’a pas manqué de remercier les gens pour leurs efforts. « Vous avez toute la reconnaissance du Comité. C’est impressionnant », a-t-il lancé. Le Comité de solidarité sera très visible dans les prochains jours, notamment pour les paniers de Noël. « Avec cet argent, nous allons faire contrepoids à l’inflation. Merci 9000 fois », a-t-il exprimé. 

Quant à savoir s’il y aura une édition 2023 du Grand BBQ, Étienne Bergeron n’a rien annoncé, les discussions étant encore en cours. « Mais je peux dire que les côtes levées sont presque dans le four. Ça regarde bien parce qu’on a des gens motivés à Warwick. »

Le second partenaire, représenté par Camille Laberge (intervenante de rang), a été « Au cœur des familles agricoles » (ACFA). Mme Laberge, nouvellement assignée au Centre-du-Québec, a expliqué que l’organisme proposait des suivis psychosociaux, de l’accompagnement et du répit aux producteurs agricoles. « Nous sommes un peu comme l’accueil psychosocial du CLSC, mais spécialisé dans les enjeux agricoles, spécifiques à cette clientèle », a-t-elle indiqué.

Avec une approche de proximité, les intervenants se rendent à la ferme pour aider ceux qui en ont besoin. « La grande majorité des gens qui nous approche, c’est l’entourage ou les acteurs autour des producteurs (banquiers, vendeurs de machinerie) qui appellent pour dire que leur client ou voisin semble aller moins bien », a-t-elle expliqué en ajoutant qu’il était assez rare que les producteurs eux-mêmes aillent chercher de l’aide. « Mais une fois qu’ils sont venus en suivi, ils reviennent au besoin », a-t-elle remarqué. Un service gratuit et confidentiel qu’il ne faut pas hésiter à demander.