Warwick adhère au concept Croque-livres

La Ville de Warwick, à l’instar d’autres municipalités au Québec, souhaite favoriser la lecture avec le projet Croque-livres pour lequel elle consacre un montant de quelque 210 $.

Lancé en septembre 2014, le concept Croque-livres constitue un réseau de boîtes de partage de livres destinés aux jeunes de 0 à 12 ans.

«Nous souhaitons ainsi susciter l’éveil à la lecture, stimuler la lecture, donner le goût de lire. Cela facilite l’intégration à l’école. Le livre se veut un outil puissant et agréable», a souligné le maire Diego Scalzo.

Parce qu’on peut susciter la lecture ailleurs qu’à la bibliothèque, les élus warwickois pensent installer le Croque-livre à l’aréna Jean-Charles-Perreault. «Nous voulons que la boîte se trouve à l’intérieur, à l’abri des intempéries», a indiqué le maire.

Selon l’accueil réservé au projet, d’autres boîtes Croque-livres pourraient s’ajouter au fil du temps. «Une ville comme Warwick pourrait proposer deux ou trois boîtes», a-t-il précisé.

Des Croque-livres se retrouvent dans différents milieux, de Gatineau à Laval, en passant notamment par Saguenay, Beloeil, Richmond et Sept-Îles.

Une piste cyclable éclairée?

Le conseil municipal warwickois a autorité l’achat de trois lampadaires pour éclairer un secteur de la rue Saint-Louis, là où un nouveau trottoir a été aménagé.

Mais qu’en est-il de la piste cyclable? Une citoyenne Cassandra Marchand a interpellé, lundi soir, les élus pour savoir s’ils envisageaient d’éclairer la piste cyclable, elle qui utilise notamment le sentier pour jogger. «La piste est de plus en plus utilisée. L’éclairage améliorerait la sécurité des utilisateurs et favorisera la tranquillité dans le secteur», a-t-elle soutenu.

L’intervention de la jeune femme a permis au maire Scalzo de rappeler qu’il s’agit d’un projet souhaité par la Ville. «C’est notre volonté, depuis quatre ou cinq ans, de procéder à l’éclairage de la piste. Mais ce projet comporte des dépenses importantes de l’ordre de 100 000 $», a indiqué le maire.

Warwick, à ce sujet, a adressé une demande d’aide financière au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Une réponse pourrait survenir après les fêtes.

Usine d’eau potable

Le projet chemine lentement, mais d’autres étapes ont été franchies en vue d’une nouvelle usine de production d’eau potable à Warwick.

La Ville lance des soumissions préachat de la filière de traitement de l’usine de production d’eau potable de la route Saint-Albert et accorde un mandat d’assistance technique à Gest-Eau qui verra notamment, a expliqué la directrice générale Lise Lemieux, à l’estimation du matériel, à l’échéancier et  au suivi des appels d’offres.

«C’est très technique, a confié Diego Scalzo, mais nous nous assurons de bien faire les choses pour être certains de poser des gestes bénéfiques pour la population.»

Réflexion sur le couvent

La question du couvent a été abordée lors de l’assemblée générale de la Société d’histoire de Warwick, a fait savoir le conseiller municipal, Étienne Bergeron.

«C’est encore embryonnaire, a-t-il dit, mais un comité est mis en place. Une réflexion se fera au sujet de ce bâtiment.»

À la séance d’octobre, l’ex-conseiller Stéphane Hamel avait manifesté une certaine inquiétude vis-à-vis le bâtiment datant de 1882, indiquant qu’il n’y avait plus d’électricité et que deux fenêtres avaient été brisées.

Des projets ont déjà été soulevés concernant le couvent sans jamais, toutefois, se concrétiser.

Le bâtiment appartient à des propriétaires privés.