En début de séance, lundi soir, les élus victoriavillois ont fait place, pendant quelques minutes, à des représentants de Mères au front Arthabaska-Érable qui tenaient à remettre au conseil municipal une chaise symbolique, la chaise des générations.
Un geste pour rappeler aux élus l’importance de placer l’enfant au cœur de leurs décisions.
Valérie, membre de coordination de Mères au front Arthabaska-Érable, a pris la parole, appuyée par Pierre, France et Gilles, « des alliés qui, comme nous, croient en l’importance de protéger la biodiversité ».
Ces chaises des générations, il en existe une soixantaine, a-t-elle souligné. « Toutes décorées par des enfants, ces chaises seront remises à divers conseils municipaux dans presque toutes les régions du Québec. Dans Arthabaska-Érable, ce sont 11 chaises qui seront remises en ce début d’année 2023, dont une à Saint-Ferdinand », a indiqué Valérie.
La représentante de Mères au front a insisté sur le rôle important joué par le conseil municipal dans la communauté. « Votre responsabilité est grande, car vous êtes sur la ligne des grandes décisions. Ce soir, on s’adresse à vous, à votre cœur de père, de mère, de grand-parent et de citoyen de la communauté, a-t-elle exprimé. On s’adresse au respect que vous avez pour les jeunes de Victoriaville. Cette chaise des générations représente la place des enfants au cœur des réflexions et des décisions que vous prendrez autour de cette table.
Ce qu’on souhaite, c’est que le pouvoir qui vous a été conféré s’exerce avec une direction qui soit bienveillante et réfléchie. »
Les Mères au front plaident pour que les décisions des élus « assurent un avenir qui soit digne de l’amour que vous portez à vos propres enfants et à votre communauté et que votre vision pour le futur tienne compte de la qualité du patrimoine naturel qui sera légué aux générations de demain. »
La chaise, a souligné Valérie, veut rappeler que l’heure n’est plus aux décisions économiques et au profit à tout prix qui se prennent au détriment des communautés les plus vulnérables, au détriment de la qualité de l’eau, de la terre et de l’air qui sont indispensables à la vie. « Nous comptons sur vous afin d’influencer en ce sens vos pairs lors de vos rencontres et de vos discussions ainsi que les entreprises de votre milieu. Cette chaise, c’est un enfant, un adolescent, un jeune adulte de Victoriaville. Son avenir dépend de l’importance que vous accorderez à la préservation de l’environnement et de la biodiversité, car tout est lié », a fait valoir la représentante de Mères au front, tout en concluant avec un message des Premières Nations : « la Terre ne nous appartient pas, c’est nous qui lui appartenons ».
Avant de s’avancer avec les membres du conseil pour recevoir le cadeau, le maire Antoine Tardif a remercié le groupe pour sa démarche. « Tout cela est en parfaite adéquation avec nos valeurs, dont celles de prendre soin de notre jeunesse, mais aussi de notre environnement. Il nous fera plaisir de lui trouver une place toute particulière au conseil ou dans l’hôtel de ville », a-t-il assuré.
Félicitations de remémorer le passé dans n’importes domaines ,mais dommage on ne fait pas toujours il y avait une ville qui s’appelait Arthabaska qui a un passé très important soit du côté fédéral et provincial et dans ce cas le conseil du temps a tout bonnement décidé de s’en débarrasser ,(le passé à toujours sa place )
Je ne connaissais pas l’existence de ce groupe qui m’apparait tout à fait opportun en ces temps moderne où trop de décisions sont prises uniquement en fonction de l’argent.