«Une campagne positive» pour Eric Lefebvre

La longue campagne électorale, 39 jours, a somme toute passé rapidement pour Eric Lefebvre, le député sortant et candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ). Une campagne qu’il qualifie de positive.

«Une campagne positive avec William Champigny-Fortier (Québec solidaire) et Jacques Daigle (Parti Québécois). Ça a été une campagne d’idées où chacun a présenté sa vision. Et tout a été fait dans le respect», a exprimé Eric Lefebvre.

En dressant son bilan de campagne, mercredi avant-midi, dans son local du centre-ville de Victoriaville, le candidat de la CAQ a rappelé ses priorités régionales, à commencer par la création d’un CISSS, un Centre intégré de santé et de services sociaux pour le Centre-du-Québec, seule région administrative au Québec à ne pas avoir, à ce chapitre, sa propre administration régionale. «Pour nous, c’est un élément majeur. Si la fusion à l’époque s’est faite sur deux ans, on peut s’attendre à ce que la création d’un CISSS Centre-du-Québec se fasse entre 12 et 18 mois», a indiqué Eric Lefebvre, rappelant que son chef François Legault s’est déjà engagé à donner suite à un tel projet.

Le candidat caquiste d’Arthabaska se dit fier aussi de voir que son parti compte mettre plus d’argent dans le portefeuille des familles en réduisant la taxe scolaire pour ramener le taux à 0.10 $ du 100 $ d’évaluation, ce qui signifierait, a-t-il souligné, une réduction de 64% pour les contribuables de sa circonscription.

Au niveau local également, Eric Lefebvre ne cache pas sa satisfaction au sujet de l’engagement de son chef pour le projet de restauration du réservoir Beaudet de Victoriaville. «Honnêtement, je ne m’attendais pas à un engagement ferme», a-t-il dit, tout en soulignant l’importance de ce projet puisque le réservoir constitue la réserve d’eau potable. «Et l’accumulation de sédiments fait en sorte qu’il arrive à la fin de sa vie utile.»

La question de la pénurie de main-d’œuvre préoccupe aussi le candidat de la CAQ pour qui l’immigration constitue une piste de solution à cette problématique. «On parle de réduction du seuil d’immigration, mais il s’agit, avec le même budget, d’en prendre moins, mais d’en prendre soin, de mieux les intégrer. On doit trouver une façon de les amener en région et de bien les intégrer. De plus, il faut privilégier une voie rapide pour les immigrants qui ont un emploi garanti», a fait valoir Eric Lefebvre.

Par ailleurs, le candidat caquiste dit avoir bien apprécié sa rencontre, cette semaine, avec des représentants de l’Union des producteurs agricoles. «Un gouvernement de la CAQ va soutenir les agriculteurs, va aider les jeunes de façon plus importante concernant le transfert des terres. Je leur ai aussi parlé du fonctionnement de l’État parce que mon objectif est de faire en sorte que le gouvernement, même si on ne peut dire oui à tout, soit vu comme un partenaire en mesure de développer des pistes de solution. On ne doit pas oublier que nous avons l’agriculture dans nos assiettes», a-t-il indiqué.

Le candidat Lefebvre insiste aussi sur l’importance d’Internet haute vitesse dans les régions, de fournir les bons outils aux agriculteurs. «Ils font partie du développement économique», a-t-il noté.

Enfin, en matière de santé, le projet de l’agrandissement de l’urgence de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska a franchi, selon lui, presque toutes les étapes. «Ça va très bien. Il ne manque que l’arrêté ministériel», a-t-il terminé, précisant que la fatigue de la campagne fait maintenant place à la fébrilité qui s’installe à quelques jours du scrutin.

«Nous allons peut-être vivre, je le souhaite, un moment historique, lundi. Si la CAQ est élue, que ce soit majoritaire ou minoritaire, ce sera la première fois qu’une troisième voie prend le pouvoir», a-t-il conclu.