Une année de transition pour Inovem

Pour Inovem, le centre d’innovation en ébénisterie et meuble, l’année 2019-2020 en aura été une «de transition et de profond changement», a résumé le nouveau coordonnateur Bernard Lefrançois en faisant état du rapport annuel aux membres du conseil d’administration du Cégep de Victoriaville.

Inovem a changé de statut. «Le centre est passé d’organisme à but non lucratif à un service intégré au Cégep», a indiqué le coordonnateur.

Le départ du directeur Yves Dessureault a aussi marqué la dernière année. «Ça a été finalement une année avec un certain flottement», a-t-il souligné.

Si un calme plat a été remarqué pour la demande de services d’aide technique l’année dernière, Inovem a reçu des demandes pour des projets de recherche d’envergure.

Puis, la pandémie s’est manifestée à la fin de l’année d’Inovem menant à des fermetures temporaires d’entreprises. «C’est venu sabrer une bonne partie au niveau des interventions en entreprise. Celles-ci n’étaient plus possibles. Même notre laboratoire a été fermé durant un certain temps», a rappelé Bernard Lefrançois.

L’équipe, avec les différents programmes ministériels annoncés, en a profité pour travailler à saisir des opportunités pour développer une offre de services.

Les divers bouleversements de l’année n’ont toutefois pas empêché l’équipe d’Inovem d’accomplir «de belles réalisations», a fait valoir le coordonnateur, notamment la mise en chantier de projets de recherche d’envergure avec des entreprises. «Des projets qui, non seulement amènent l’entreprise ailleurs, mais nous aussi au niveau de nos compétences et des techniques qu’on est en train de développer. Ce sont des choses sur lesquelles on va pouvoir bâtir. C’est de bon augure», a exprimé M. Lefrançois.

Grâce aux différents programmes en place, Inovem a pu procéder aussi à l’acquisition de certains équipements stratégiques permettant ainsi au centre de développer de nouvelles offres de services.

La dernière année a également permis la conclusion de partenariats industriels. «Des partenariats avec des entreprises avec qui on n’avait pas fait affaire depuis un certain temps et avec de nouvelles entreprises. Des partenariats sur lesquels on misera pour le futur», a précisé le coordonnateur.

Inovem se penche, par ailleurs, sur la formation d’un comité de gestion, souhaitant notamment y réunir autour de la table des représentants d’entreprises leaders dans leur marché. «Ils pourront nous influencer dans notre planification stratégique, nous aider à nous orienter, à voir quels sont les besoins du marché», a confié Bernard Lefrançois.

Comme il le faisait depuis quelques années, Inovem a aussi tenu un colloque en décembre 2019, un événement qui a attiré 70 personnes. «Dans notre secteur, il s’agit d’un bel événement. Ça fait des petits, des relations d’affaires qu’on maintient et des retombées économiques notables», a fait remarquer le coordonnateur.

Enfin, quant aux états financiers, Inovem a terminé son exercice financier avec un excédent de quelque 53 000 $.