Le moins que l’on puisse dire, c’est que le vent ne souffle pas en faveur du Projet éolien Arthabaska, ce projet initié par Boralex et prévoyant possiblement l’installation de 80 éoliennes réparties dans cinq municipalités, Victoriaville, Warwick, Sainte-Élizabeth-de-Warwick, Sainte-Séraphine et Saint-Albert.
Des opposants se font entendre. La Ville de Warwick, avec les échos provenant du milieu agricole, a décidé de reprendre la carte de Boralex et de recenser, de cataloguer tous les producteurs agricoles concernés et qui pourraient recevoir des éoliennes. « On a dénombré, au total, 40 entités agricoles. Et nous les avons contactées une à une pour connaître leur opinion », fait savoir le directeur général de la Ville de Warwick, Matthieu Levasseur.
Plus de la moitié des producteurs se sont dits en désaccord avec le projet. Selon les résultats, 24 producteurs sont contre, 9 autres se disent neutres pour le moment et souhaitent obtenir davantage d’informations du promoteur et 6 producteurs se montrent favorables, dont 4 sont ouverts au projet moyennant certaines conditions précises.
Une entité n’a pu être jointe. « Ces données révèlent donc que moins de 5% des producteurs visés, selon la carte de Boralex, se disent d’accord pour recevoir des éoliennes », constate Matthieu Levasseur.
Pour la Ville de Warwick, avant d’ouvrir un débat ou d’entamer les démarches de changement de règlement, il lui faut s’assurer, dit le DG, qu’il y a un nombre suffisant de producteurs prêts à accueillir des éoliennes sur leurs terres.
« Il est important de respecter les étapes, précise Matthieu Levasseur. S’il y a une volonté des producteurs pour les éoliennes, il nous faudra, par la suite, connaître l’opinion de la population. C’est important parce qu’on parle d’une possibilité de 12 à 18 éoliennes à portée de vue », termine-t-il.
Opposition à Sainte-Élizabeth-de-Warwick
Le projet éolien ne semble pas faire l’unanimité non plus à Sainte-Élizabeth-de-Warwick. Le conseil municipal a entrepris le processus de changement de zonage pour permettre les éoliennes dans six zones.
Les citoyens qui voulaient se manifester et demander la tenue d’un référendum sur la question avaient jusqu’au 16 février pour le faire. Et tout près de 80 l’ont fait. Avant toute décision, la Municipalité a un travail à faire. « Il nous faut analyser la validité des signatures. La MRC nous accompagne dans cette tâche », indique le directeur général, Daniel René.
Le projet de règlement de la Municipalité dicte des conditions pour l’installation d’une éolienne. Celles-ci précisent notamment qu’une éolienne aménagée dans un parc éolien doit être située à une distance minimale de 1200 m du périmètre urbain, à une distance minimale de 700 m d’une habitation et de 300 m d’un bâtiment d’élevage, à une distance minimale de 440 m de l’emprise d’un chemin public, à une distance minimale de 440 m de l’emprise du 4e rang Ouest et du 12e rang et à une distance minimale de 30 m d’un ouvrage de prélèvement des eaux.
Le projet de règlement n’autorise qu’une seule éolienne domestique par terrain. La hauteur de celle-ci ne doit pas excéder 20 m et le diamètre maximal de ses pales est fixé à quatre mètres.
Par ailleurs, signée par 80 personnes, dont 35 producteurs agricoles, une lettre, a-t-on appris, a été acheminée au ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon pour l’informer que le projet suscite de l’opposition. Le document en copie conforme a aussi été expédié aux cinq maires concernés, aux députés de la région, de même qu’au ministre de l’Agriculture, André Lamontagne et à l’UPA des Bois-Francs.
De son côté, la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec a déjà commenté, il y a deux semaines, le dossier en précisant que le développement d’une énergie verte ne devait pas se faire aux dépens de la protection du territoire agricole.
Craignant de voir les projets éoliens se multiplier sur le territoire, la Fédération fait valoir qu’au Centre-du-Québec, l’agriculture occupe une place centrale pour la vitalité sociale et économique et que les terres devraient être strictement utilisées pour des activités agricoles.
La région compte plus de 3300 entreprises agricoles qui créent plus de 5500 emplois directs.
La Fédération, favorable à la transition énergétique, préconise toutefois un développement des parcs éoliens à l’extérieur de la zone agricole, et particulièrement à l’extérieur des terres en culture.
Un gros merci aux producteurs agricoles d’avoir en grande majorité refusé ce projet. Un vote de blâme a certains maires qui par cupidité ont foncés tête baissée sans vraiment comprendre tout l’ampleur de leur décision. En terminant, j’espère fortement que la MRC comprendra le message et réagira rapidement comme l’a fait l’UPA en s’opposant a un projet qui selon moi risque de semer la discorde entre la population des villages concernés
Et Christian Coté, le préfet, ne devrait pas siéger lorsqu’il est question de ces éoliennes, puisqu’étant travailleur chez Cascades qui a un lien avec Boralex.
En tout cas, bravo aux producteurs agricoles de refuser ce projet, même si je pense qu’on va les exproprier de force pour implanter ce projet.
J’en connais beaucoup producteurs qui sont pour parce que c’est aussi un projet pour la collectivité et les municipalités vont recevoir des redevances à chaque année, qui veut dire moins d’augmentation de taxes, meilleurs services,protections des bassins versant,aménagement etc. Et en plus c’est de l’énergie verte.
La il y a beaucoup de monde qui disent construisez ça dans la montagne à quelques part,on en veut pas chez nous ,c’est beaucoup trop beau chez nous. Nos belles terres agricoles,ça n’a pas d’allure. Mais à même temps vous demandez à quelqu’un d’autre de donner ca terre?! Mais quelle hypocrisie. On ne peut pas toujours être contre tous les nouvelles choses. Il faut progresser et arrêter de pensez juste à sois même.
L’UPA affirme « Pas d’éoliennes en milieu agricole », j’applaudis très fort.
Quand un élu ou un citoyen affirmera-t-il « Pas d’éoliennes en milieu habité »?
Il est clair que les élus n’ont pas toute l’information, les éoliennes dans l’Érable font 454 pieds de hauteur, celles projetées dans Arthabaska font 643 pieds de hauteur en terrain plat, donc ce n’est pas 18 ou 20 mais la totalité des éoliennes projetées qui seront visibles. La surface balayée par les pales est près de trois fois supérieures à la surface balayée par celles de l’Érable et Boralex affirme qu’elles ne font presque pas de bruit. Mensonge. Boralex ne parle qu’un seul langage; argent, redevances et profits. Pourquoi tient-il tant à implanter son projet dans la cour des citoyens, parce que ça coûte moins cher, les chemins sont déjà tracés? Quand Boralex parle-t-il de santé et qualité de vie, jamais? Boralex ne comprend pas que la vraie richesse les citoyens des petites communautés d’Arthabaska l’ont déjà; paysages harmonieux, quiétude, des voisins, des amis et des familles unies et bienveillantes.
Un parc éolien n’a rien à voir avec ce que Boralex veut faire. Boralex est le seul qui va s’en mettre plein les poches au détriment de nos magnifiques paysages ruraux.
NON aux ÉOLIENNES
Bravo à la Ville de Warwick d’avoir fait son travaille qui est d’informer ces citoyens et surtout de les consulter. Je félicite aussi la municipalité de Ste-Elisabeth. Mon questionnement est de savoir qu’est ce que M.Côté fait la dedans, il est préfet, d.g. de services et Achats Cascades inc. et couche dans le même lit que Boralex, lui et les maires qui retirent un profit pécuniaire de cette transactions dites très lucratives doivent se retirer de ces séances et aller réfléchir dans leurs coins. Toute les municipalités concernées qui approuvent le projet doivent prévenir sérieusement les élus qui ont des intérêts $$$ de s’abstenir de voter sur tous changements de zonages ou autres.
Je n’ai rien contre vos contestations mais donnez des suggestions pour remplacer ces éoliennes
Ils n’ont qu’à les mettre ailleurs. Boralex exploite déjà plusieurs parcs en milieu non habité dont la Seigneurie de Beaupré et bientôt Apuiat sur la côte Nord. C’était d’ailleurs une de leur grande fierté, il s’en vantait. ( sans jeu de mots) Outre tous les impacts négatifs de ces structures en milieu habité on oublie que le syndrôme éolien est une maladie reconnue par l’OMS qui peut affecter surtout les jeunes enfants et les aînés. Sans compter les animaux d’élevage. Tout cela est bien documenté.Êtes-vous prêt à prendre cette chance?
Il ne faut pas oublier qu’une éolienne ne sert absolument à rien lorsqu’il n’y a pas de vent. Il faudra donc prévoir d’autres infrastructures qui pourront produire 100% de nos besoins en matière d’électricité.
Une éolienne de cette envergure à de grands impacts sur la faune, la flore, la pollution sonore, visuel, lumineuse (le soir il y aura des lumières rouges partout dans le ciel) sans compter la dépréciation immobilière et l’impact sur le territoire agricole,etc… Aussi, certains citoyens devront vivre avec les impacts direct sur leur qualité de vie.
Il ne faut pas oublier non plus, que les éoliennes ne sont pas recyclables elles sont composée de matières très polluantes. (On nous dit que c’est juste de la fibre, et du béton. À ma connaissance de la fibre c’est mou, ça prends donc de la résine d’époxy ultra polluante pour la rendre rigide. Sans compter l’immense conte poids en béton non recyclable. Chaque éolienne pollue le site où elle est implanté.
Une éolienne produit à 100% de sa capacité lorsque le vent souffle entre 50 et 90 km/h. Lorsque le vent dépasse 90km/h, ils sont arrêté pour les protéger. Lorsque les pales tournent deux fois moins vite, ils produise huit fois moins d’électricité. Les études démontre qu’ en moyenne une éolienne est efficace à 22 ou 23%. Quand on fait le calcul avec les vrai données, ont voit clairement que ce ne sera pas rentable.
La question: qui profitera réellement de ses éoliennes?
Je trouve donc très ridicule de polluer tous ces sites étant donné que de toute façon nous auront besoin d’une autre façon de produire 100% de l’électricité les jours Il n’y aura pas de vent.
Jérémy