Un premier contact dans L’Érable pour David Berthiaume

PLESSISVILLE. Le candidat libéral dans Mégantic-L’Érable aux prochaines élections fédérales, David Berthiaume, a profité des derniers jours pour établir un premier contact dans la MRC de L’Érable.

S’il est bien connu dans la région de Thetford Mines comme fondateur et directeur général du Centre collégial de transfert de technologie en oléochimie industrielle du Cégep de Thetford (Oleotek) et pour son implication dans le développement de sa communauté au niveau régional, provincial ou national avec la Chambre de commerce et d’industrie de Thetford Mines (CCITM) et le Réseau Trans-tech et ses centres collégiaux de transfert et de technologie (CCTT), le chimiste de formation et détenteur d’une deuxième maîtrise en administration des affaires, ne jouit pas de la même notoriété dans la région de L’Érable.

M. Berthiaume reconnaît qu’il aura besoin des médias locaux pour se faire connaître et pour passer le message de son parti tout comme il entend se montrer très présent sur les médias sociaux. «C’est de mon âge aussi (il a 39 ans) d’être extrêmement présent sur les plateformes des réseaux sociaux qui seront une belle façon pour les gens de me suivre durant la campagne électorale (Facebook, Twitter et microsite sur le site du Parti libéral).»

Le candidat libéral explique que c’est son désir d’en savoir davantage sur ce qui anime les gens qui l’amènent à prendre quelques journées de congé ici et là et à venir faire son tour dans les différentes parties du comté avant le début de la campagne électorale, a-t-il indiqué à l’auteur de ces lignes dans une rencontre informelle tenue au Carrefour de L’Érable à Plessisville qui précédait un rendez-vous qu’il avait lui-même initié avec le préfet et le directeur général de la MRC de L’Érable pour obtenir une vision d’ensemble de la région. «C’est important pour moi de m’imprégner des enjeux locaux pour pouvoir en parler intelligemment durant la prochaine campagne.»

«Le comté de Mégantic-L’Érable est très grand et les priorités sont différentes dans les trois MRC représentées», laisse entendre M. Berthiaume percevant jusqu’à maintenant que la tragédie ferroviaire, la reconstruction de Lac-Mégantic et le tourisme dans le secteur du Granit, la diversification économique et le développement industriel suite à la fermeture des mines dans le secteur des Appalaches ainsi que l’agriculture et la transformation agroalimentaire dans le secteur de L’Érable sont au cœur des préoccupations des gens.

Le candidat libéral précise qu’il se montrera beaucoup plus présent lorsque la campagne se mettra officiellement en marche alors qu’il prévoit participer à bon nombre d’événements et aller à la rencontre des citoyens.

Le bon parti

Concernant le travail du député-ministre Christian Paradis, M. Berthiaume affirme qu’il le connaît bien pour avoir travaillé avec lui pour développer l’économie de la région. «Ce n’est pas un mauvais gars, il était juste dans le mauvais parti. Les valeurs sociales du Parti conservateur sont rétrogrades et n’amènent pas notre pays dans la bonne direction.»

À ce chapitre, M. Berthiaume avoue avoir fait ses devoirs avant de se lancer en politique. «Dans la liste de mes rêves, il y avait celui de diriger mon propre centre de recherches, mais il y avait aussi celui de me présenter un jour en politique», fait-il valoir précisant avoir écrit une lettre à sa femme, il y a 20 ans, pour lui demander si elle accepterait de le supporter dans ses projets.

«La politique m’a toujours passionné, même si je n’ai jamais été militant. Afin de poursuivre mon deuxième rêve, j’en étais rendu à devoir m’impliquer activement, et ce, malgré que je sois toujours motivé par mon travail de directeur général que j’occupe depuis 10 ans», de souligner M. Berthiaume.

«Je suis donc allé consulter les plateformes politiques de chacun des partis et les biographies et discours de chacun des chefs pour en venir à la conclusion que le Parti conservateur était clairement celui à remplacer et que celui du Parti libéral correspondait le plus à mes valeurs tout comme son chef Justin Trudeau», d’ajouter le candidat libéral dans Mégantic-L’Érable.

«J’ai d’abord été recruté comme secrétaire de l’Association libérale du comté, mais plus les élections approchaient, plus il y avait de gens qui souhaitaient que je me commette pour représenter le parti. Ce n’était pas nécessairement mon plan à court terme, mais je suis maintenant convaincu qu’il s’agit du bon moment pour espérer faire le saut», de conclure le candidat originaire de Québec et résidant de Thetford Mines qui a bien hâte à la véritable campagne.