Trois bâtiments à démolir pour le Manoir De Bigarré

VICTORIAVILLE. L’intersection du boulevard des Bois-Francs Nord et de la rue De Bigarré va changer d’allure au cours des prochains mois. La Ville de Victoriaville vient d’accepter la demande du Manoir De Bigarré de démolir trois bâtiments.

Le 320, rue De Bigarré et les deux édifices à logements du 135 à 139 et du 143 à 145, boulevard des Bois-Francs Nord sont visés par la demande.

Des travaux d’abattage d’arbres sont déjà commencés devant le 320, De Bigarré.

On en saura davantage sur les projets du Manoir De Bigarré, propriété de l’homme d’affaires, Reynald Jacques.

Restaurant du Cap

La Ville menace d’un recours judiciaire les propriétaires du 105, rue Laurier Ouest, là où se trouvait le Restaurant du Cap.

Lourdement endommagé par les débordements de la rivière Nicolet, le bâtiment avait été reconstruit. Mais avant même d’être terminé, il s’était affaissé sous la neige à la fin de l’année 2013. À peu près rien n’a bougé depuis, de sorte que la Ville menace de procéder elle-même au ménage des lieux, d’autant que les propriétaires n’ont toujours pas demandé de permis de construction.

Pas d’augmentation de taxes

Lors d’une réunion extraordinaire, à 18 heures, le lundi 15 décembre, Victoriaville adoptera son budget. Le maire Alain Rayes a répété que, en dépit des compressions comprises au pacte fiscal transitoire, les contribuables ne seront pas confrontés à une hausse de leurs taxes.

Un «exemple patent»

M. Rayes a déjà parlé de la lourdeur administrative. Il y a vu un «exemple patent» dans cette demande du ministre des Affaires municipales de détailler les raisons pour lesquelles la construction de la piscine Édouard-Dubord avait coûté moins cher à la Ville.

En 2008, la Ville avait résolu d’utiliser 4,5 millions $ de ses surplus pour payer la piscine. Or, avec l’appui d’Hydro-Québec, les meilleurs résultats qu’attendus de la campagne de souscription et les coûts moindres de la construction, la Ville n’a finalement utilisé que 4 056 546 $ de ses surplus.

Pour économiser

Comment réduire sa facture énergétique? La Ville a confié à la victoriavilloise Soteck le mandat de réaliser une étude pour dix de ses bâtiments.

Ayant présenté une soumission à 19 995 $ l’entreprise examinera le potentiel de réduction de la facture pour les deux bibliothèques, la piscine, les deux glaces (Colisée et Jean-Béliveau), l’édifice Robert-Caron, l’Hôtel de ville, le poste de pompiers, le pavillon Arthabaska et l’édifice J.-Robert-Noël.

Parlant d’argent

La Ville a renoncé à percevoir les 4 789,24 $ que lui doivent certains contribuables. Ces comptes en souffrance depuis un an ont été radiés.

Une série de modifications

Toute une série de modifications proposées par le Comité des transports a été adoptée par le conseil municipal, notamment celle concernant le stationnement sur la rue Saint-Louis afin d’éviter que des travailleurs du centre-ville nuisent à la clientèle des commerces de ce secteur.

On fera disparaître le passage pour piétons du boulevard des Bois-Francs Nord, là où se trouvait le IGA de Raymond-Martin. Par contre, on en aménagera un sur le boulevard, à la hauteur de la rue Rubin.

Entre 7 et 18 heures, on interdira le virage à gauche de la rue Saint-Paul vers la rue Notre-Dame Ouest, ce qui occasionne de la congestion.

Salle Marcel-Proulx

La Ville donnera le nom de Marcel Proulx à la salle du boulodrome de l’édifice J.-Robert-Noël dans le secteur Arthabaska. M. Proulx avait fondé le Club de pétanque.

Un terrain à Saint-Albert!

Le maire Rayes a eu du mal à garder son sérieux venant d’apprendre que la Ville de Victoriaville possédait un terrain à Saint-Albert, celui qu’elle loue au Club Robin au 70, rue de l’Académie en bordure de la Nicolet.

La Ville a également renouvelé, pour 25 ans, et au bénéfice du GRAVE, le bail de location d’une partie du 17 rue des Forges. Le Groupement des arts visuels verse à la Ville un annuel loyer de 6337,21 $, lequel sera indexé de 2% par année.