Tarek Henoud : sur le terrain à temps plein

Pour Tarek Henoud, c’est comme si la campagne électorale en vue des élections du 3 octobre était bel et bien commencée. Choisi candidat du Parti conservateur du Québec dans Arthabaska par son chef Éric Duhaime le 21 avril, le Victoriavillois s’est rapidement mis en action.

Ainsi, depuis plus de deux mois, le candidat conservateur s’active sur le terrain. Depuis le 15 mai, il consacre toutes ses journées, du lundi au samedi, et parfois même le dimanche, à participer à des activités, à des événements, à rencontrer les citoyens par le porte-à-porte. « Une belle expérience enrichissante et énergisante qui me rapproche vraiment de l’ensemble de la communauté, de la population, qui me permet vraiment de prendre le pouls », souligne-t-il en entrevue avec le www.lanouvelle.net.

Tarek Henoud reçoit, dit-il, « un très bon appui sur le terrain, l’accueil est positif ».

À ce jour, le candidat conservateur a visité toutes les municipalités de la circonscription. « On reçoit de très bons commentaires, mais aussi des histoires tristes de gens qui souhaitent un changement le 3 octobre. Et ce dans toutes les strates de la population, que ce soit les étudiants, les aînés, le personnel en santé », note-t-il.

Chaque histoire qu’il entend, Tarek Henoud en prend bonne note et monte des dossiers. « Des histoires qui me motivent et qui augmentent encore plus ma détermination à aller de l’avant, confie-t-il. Je m’accroche à ces histoires qu’on me raconte et qui me font dire qu’une certaine justice et équité sont nécessaires envers nos travailleurs au Québec, qu’il faut se battre pour aller de l’avant et faire changer les choses. »

De ses rencontres, le candidat retient notamment que les aînés ont difficilement vécu l’isolement, qu’ils souhaitent être en mesure de travailler deux ou trois jours par semaine, être capables de sortir, jouer, faire l’épicerie, sans se faire dire quoi, quand et comment. « La question du masque aussi revient souvent », signale-t-il, ajoutant que bien des aînés redoutent d’aller en CHSLD et désirent demeurer autonomes le plus longtemps possible et rester dans leur domicile familial.

« De nombreuses craintes émanant de la population correspondent aux valeurs du parti, à nos propositions. Moi ça m’encourage à en parler, à vouloir aller jusqu’au bout pour les défendre », assure le candidat Henoud.

Chez les travailleurs, dans tous les domaines, mais particulièrement en santé, Tarek Henoud constate que les conditions non favorables mènent à des départs, à des réorientations de carrière ou à des arrêts de travail. « En santé, par exemple, des infirmières retraitées aimeraient revenir deux ou trois jours semaine, mais l’employeur exige le temps plein et refuse le retour à temps partiel. Il faut plus de souplesse, plaide-t-il, et prendre ce que l’on peut pour tenter de palier à cette pénurie de main-d’œuvre qu’on vit non seulement en santé, mais dans tous les autres domaines. »

Sans compter la vaccination qui, selon lui, pose certains problèmes. « Combien de travailleurs ont perdu leur emploi, car ils ont fait le choix de ne pas être vaccinés? Ce n’est pas pour rien que notre slogan « Libres chez nous » parle à la population. Dans un pays du G7 considéré comme industrialisé, affirme-t-il, il n’est pas normal qu’un parent doive faire un choix entre le travail ou se faire vacciner, ou accepter certaines règles allant à l’encontre de ses valeurs et de son corps. »

Tarek Henoud a entendu des histoires de perte d’emploi liées à cela avec tout ce que cela comporte, dit-il, de stress, d’angoisses, de problèmes financiers, de division dans les familles et de rupture de couples. « C’est très triste ces divisions dans les familles. C’est quelque chose qui doit être revu et amélioré. C’est ce qui vient me chercher », exprime-t-il.

Le candidat conservateur considère important de travailler à rétablir une cohésion sociale. « Il importe de recréer le dialogue dans la société et de voir comment on peut trouver un équilibre pour répondre aux besoins de l’ensemble de la population et non d’une seule partie », précise-t-il.

Depuis deux mois qu’il va à la rencontre des gens, Tarek Henoud remarque une fatigue mentale dans la population vis-à-vis les mesures sanitaires qui ont été imposées. « À travers mes rencontres, notre parti, avec son slogan, veut aller chercher cet équilibre. Comment permettre à celui qui veut être vacciné de l’être, à celui qui ne le veut pas de ne pas l’être? Même chose pour le port du masque.

Il y un équilibre à trouver, observe-t-il. On doit prendre un pas de recul, revoir une autre approche, tirer des leçons de ce qui a été fait et mis en place, les éléments positifs et négatifs, et ensuite repartir sur de nouvelles bases et de nouvelles solutions. Mais on ne peut maintenir l’approche coercitive. »

Sa tournée l’amène aussi à rencontrer plusieurs entrepreneurs qui tiennent, dit-il, le même discours : bureaucratie, paperasse, lourdeur, pénurie de main-d’œuvre  difficile à comprendre. « Ce n’est pas normal, une telle pénurie! Où sont les gens? Les programmes PCU et autres y ont-ils contribué? Est-ce l’augmentation de la machine de l’État? Est-ce que nos étudiants n’osent plus travailler par crainte de perdre les bourses reçues? Ce sont des questions que se posent les entreprises », mentionne Tarek Henoud, tout en ajoutant que son parti souhaite en donner davantage aux employés et employeurs, à travers des baisses d’impôt. « Notre programme est véritablement adapté, nos propositions sont adaptées aux besoins des travailleurs et des entreprises souhaitant moins de lourdeur, moins de règles et d’ingérence gouvernementale. »

Des armes

Toutes les rencontres et les échanges qu’il a eus fournissent au candidat conservateur les munitions nécessaires. « Cela me donne les armes qu’il faut pour ma campagne et affirmer qu’on doit changer. Oui, il y a eu la COVID. On peut se dire pour ou contre les mesures, mais on doit aussi penser aux dommages collatéraux à moyen et long terme, dont la santé mentale. La population est désabusée, cynique face à la politique. Elle veut à tout prix un changement, mais a peu d’espoir. À travers les propositions du parti et mes échanges avec les gens, ça rallume cette lumière. Ça m’encourage à aller vraiment de l’avant », soutient le candidat qui sera fin prêt pour la bataille électorale.

Il profitera de la campagne pour proposer des actions et solutions concrètes pour les travailleurs, les employeurs, les entreprises, les commerçants et le milieu agricole. « Il y a des actions concrètes que propose le parti, au niveau de la réduction de l’impôt, de la taxe sur l’essence, de la TVQ, des produits usagés. Des actions concrètes avec des impacts assez importants sur la classe moyenne pour donner une bouffée d’oxygène à nos camionneurs, à nos entreprises dont les coûts ont quadruplé », expose-t-il.

Après les vacances de la construction, le candidat conservateur refera la tournée des municipalités et accentuera sa visibilité. « Jusqu’ici, le premier objectif, c’était d’abord de faire connaître le parti et le candidat. Maintenant ce sera de promouvoir les actions et propositions que nous amènerons en tant que prochain gouvernement », explique-t-il.

La victoire qu’il entrevoit en est une collective. « Pour le 3 octobre, il ne s’agit pas de ma victoire, c’est notre victoire en tant que société, communauté et citoyens d’Arthabaska. C’est une victoire collective et je veux être l’espoir dans les prochaines années pour cette population qui a vraiment souffert. »

Tarek Henoud n’est pas sans saluer la qualité de sa propre équipe, mais de l’équipe conservatrice en général autour du chef Éric Duhaime qui, assurément, s’arrêtera dans le comté au cours de la campagne électorale. « On a des docteurs en économie, des ingénieurs,  des chercheurs, des biochimistes, des gens de l’enseignement, des médecins et propriétaires d’entreprises, fait-il remarquer. Ce sont des candidats très forts et humains possédant un intéressant bagage professionnel pour faire avancer les choses, même s’ils n’ont pas l’expérience politique. »

Quant à l’étiquette « complotiste » que certains accolent au parti, elle ne colle plus au niveau de la population, estime le candidat. « Les gens commencent à suivre le parti et à mieux le connaître. La qualité des candidats est incroyable, des gens humains, une équipe proche de la population. On s’éloigne de l’idée du complotisme et des covidiots. Et puis notre chef accomplit un travail phénoménal. Il est fortement sollicité. Tous les jours, il est quelque part », conclut Tarek Henoud.