Tarek Henoud choisi candidat conservateur dans Arthabaska

Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a fait une halte au Complexe Évasion de Victoriaville, jeudi après-midi, pour présenter Tarek Henoud, son candidat à l’élection générale du 3 octobre dans la circonscription d’Arthabaska.

Établi à Victoriaville depuis 2013 après 22 ans passés à Montréal où il est né de parents libanais ,Takek Henoud a cependant vécu son enfance à Beyrouth, une enfance marquée par 14 années de guerres civiles. « Un homme enraciné dans sa communauté, un père de famille. Il représente un modèle tant au niveau personnel que professionnel. Son parcours de vie impressionne. Des gens comme lui, il y en a partout dans le monde, des gens venus au Québec essentiellement pour une chose, pour trouver la liberté et vivre un avenir meilleur », a exprimé Éric Duhaime. 

Du candidat Henoud, le chef a confié qu’il s’est démarqué dans la finance et dans le domaine coopératif. Diplômé de l’Université du Québec à Montréal en administration des affaires, l’homme de 46 ans a fait carrière pendant plus de 15 ans dans le domaine financier en tant que gestionnaire de différentes équipes en développement des affaires. 

On l’a vu s’engager dans le milieu pour la paroisse Sainte-Victoire, le Centre Emmaüs, le parrainage civique en plus de son engagement au quotidien comme famille d’accueil pour le Centre jeunesse.

« Je suis très heureux aujourd’hui de vous présenter un candidat qui n’a pas juste été choisi par moi, mais qui a été recommandé par l’association locale, une association très active et impliquée sur le terrain. On ne pouvait qu’acquiescer à la recommandation de vos représentants locaux qui ont effectué un travail rigoureux en rencontrant beaucoup de monde », a fait savoir le chef du PCQ. 

En prenant la parole, le candidat conservateur s’est d’abord présenté, expliquant sa venue à Victoriaville, le patelin de sa conjointe Marilène, du fait que la région constituait « l’endroit idéal et rêvé pour planter nos racines et voir grandir les enfants ».

Pour sa conjointe et lui, l’engagement communautaire allait de soi. « Pour nous, il était naturel de nous impliquer dans des organismes de bienfaisance, de redonner à la communauté et de contribuer au bien-être des gens de la région », a-t-il dit. 

Engagement politique

Tarek Henoud a toujours été un passionné de politique, a-t-il confié. Depuis qu’il vit à Victo, il s’est impliqué bénévolement à quelques occasions dans des campagnes politiques. Les deux dernières années ont été déterminantes pour lui et des raisons bien précises l’ont amené à tenter l’aventure politique. Il avoue avoir senti un appel pour faire une différence et devenir la voix des citoyens d’Arthabaska. « Les deux dernières années ont été marquées par la division au sein de la société et de nos communautés, par la montée fulgurante de l’inflation, l’appauvrissement des moins nantis et de la classe moyenne et le manque criant de main d’oeuvre autant dans le milieu agricole que dans les entreprises. Tout cela a nui à la croissance économique de notre région et au bien-être des gens. C’est pour ces raisons que j’ai décidé de défendre les intérêts des citoyens de la région en tant que candidat du Parti conservateur du Québec », a-t-il expliqué.

Le candidat conservateur dit s’amener « comme un simple citoyen qui se présente au service des gens d’Arthabaska », tout en exprimant le désir d’écouter les besoins et les préoccupations de la population. « Sans aucune exception, peu importe l’allégeance politique, les divergences d’opinions et le statut social, je suis animé par ce désir de redonner à la région et de contribuer au développement et au bien-être des gens d’Arthabaska », a-t-il soutenu.

Différents thèmes marqueront sa campagne : unir, partager et créer un meilleur avenir pour les générations futures dans la circonscription.

Le candidat Henoud mènera, assure-t-il, une campagne de terrain pour écouter les gens, mieux comprendre leurs besoins, leurs enjeux et leurs défis..

S’il a choisi le parti et le camp d’Éric Duhaime, c’est qu’il considère qu’il s’agit « du meilleur choix pour tous les Québécois, un parti du peuple, pour et par le peuple ». Pour lui, le PCQ représente le meilleur véhicule. « Pour une saine gestion des finances et une refonte du système de santé, notamment. On peut et on fera la différence une fois élus », a-t-il formulé.

Si les électeurs lui font confiance en octobre, Takek Henoud leur promet une chose : « Je m’engage à être présent sur le terrain dès le premier jour jusqu’au dernier. Je m’engage à être à l’écoute des citoyens, à représenter tous les intérêts sans aucune exception. La voix de tous doit être portée à l’Assemblée nationale », a-t-il signifié.

« Un beau défi »

Une belle campagne électorale attend les conservateurs québécois, a relevé le chef Duhaime. « Un beau défi pour les cinq prochains mois. Une campagne avec de nombreux enjeux, dont l’inflation qui nous guette. Le Parti conservateur est le seul qui, a-t-il signalé, veut donner un véritable répit à la classe moyenne étouffée par cette inflation. »

La santé constitue également un autre des enjeux, a-t-il indiqué. « Il faudra s’assurer que le système de santé soit à la hauteur et qu’on ait un système beaucoup plus décentralisé, que davantage de décisions soient prises au niveau local et la contribution du secteur privé doit être augmentée », a-t-il énoncé.

Le chef conservateur, par ailleurs, a répondu à quelques questions des militants. L’un d’eux l’a questionné à savoir comment il comptait s’y prendre pour déloger le député en place Eric Lefebvre. « Votre député est aussi le whip du gouvernement. Il est le responsable de la discipline. Il s’assure que tous les députés de la CAQ votent tous pour ce que décide François Legault sans tenir compte de leur liberté d’expression et de leur parole. C’est assez odieux comme rôle. Pourtant, de nombreux députés sensibles à la réalité vécue dans leur circonscription auraient bien voulu exprimer publiquement leur désaccord avec plusieurs des politiques du gouvernement. Or, votre député s’est assuré avec le bâton et la carotte que les députés répètent tous le même message imposé par François Legault. Donc, ceux et celles qui veulent une plus grande liberté d’action et d’expression et qui désirent une meilleure représentation à l’Assemblée nationale, ça commence par battre votre député de la CAQ dans Arthabaska », a soutenu le chef conservateur applaudi par les partisans.

À la question de savoir pourquoi les électeurs d’Arthabaska devraient opter pour un candidat conservateur plutôt que pour un député au pouvoir, le chef du PCQ a fait valoir le peu d’influence des députés caquistes. « Au cours des deux dernières années, les députés ont été des François Legault. Jamais un seul homme a décidé de tout ou à peu près. Jamais on n’a mis fin à la démocratie comme on l’a fait depuis deux ans. Les députés de la CAQ ont eu très peu d’impact et très peu de pouvoir vis-à-vis leurs citoyens. Ils ont été des députés représentant la CAQ dans leur circonscription plutôt que de représenter les gens de leur comté à l’Assemblée nationale. Il faut que ça cesse », a-t-il exposé.