Suzanne Jean a récolté plus de 5000 $ pour l’oncologie de l’HDA

C’est avec un très grand bonheur que Suzanne Jean a récemment remis un chèque de 5039 $ à la Fondation À Notre Santé de l’Hôtel-Dieu-d’Arthabaska, plus précisément au département d’oncologie. 

Mme Jean a cette cause particulièrement à cœur, elle qui a vaincu le cancer du sein. Si elle a fait tous ces efforts afin d’organiser la vente de meubles qu’elle a retapés et de différents articles, c’est pour sensibiliser à l’importance du dépistage grâce à la mammographie, mais aussi afin de redonner un peu pour tout ce qu’elle a déjà reçu.

Maintenant en pleine forme, elle a vendu, les 20 et 21 octobre dans le mail de la pharmacie Brunet de Victoriaville, tout ce qu’elle avait préparé. Si bien qu’il ne lui a fallu que deux jours, au lieu des trois prévus, pour compléter son activité de financement. « J’ai manqué d’inventaire », dit-elle avec fierté.

Outre la vente, elle avait organisé un tirage qui a permis de remettre en premier prix un poème et les deux albums de chansons signés Suzanne Lainesse. C’est Rita Larochelle qui a gagné. Des bouteilles de vin du vignoble Terre des passions de Saint-Valère ont été remportées par Catherine Rocheleau et l’esquisse de Céline Gosselin a été remise à Denis Laflamme.

Pour Suzanne, il s’agissait d’une première que de mettre en branle un tel projet. Celui-ci a nécessité beaucoup de travail, mais le résultat en valait la peine. Ainsi, si on calcule l’argent amassé par la vente des objets, les dons et un 700 $ recueilli par Brunet pour la cause, on arrive à la somme de 5039 $. 

« Je veux remercier tous les gens qui sont venus et qui ont donné, répondant à mon cri du cœur. Chaque don a été reçu avec bonheur et gratitude », a-t-elle ajouté. Elle souligne également la participation de la Ville de Victoriaville qui a éclairé en rose son hôtel de ville, les commerçants qui ont aussi utilisé cette couleur au cours du mois de la sensibilisation au cancer du sein.

Suzanne Jean est consciente de la chance d’avoir survécu au cancer. Elle est heureuse d’être toujours vivante et souhaitait donc faire sa part pour redonner. « Ça a été un partage immense d’amour et d’émotions et une façon pour moi d’honorer la vie », termine-t-elle.

C’est ainsi qu’elle envisage de poursuivre son activité-bénéfice et de sensibilisation l’an prochain, mais pourrait faire appel à des artisans pour l’aider dans la préparation des articles à vendre.