Rock la Cauze redonne plus de 43 000 $

La quatrième édition de Rock la Cauze, tenue en août dernier, a connu un franc succès en accueillant plus de 23 000 personnes. Cela permet à l’événement de remettre 43 291,97 $ à deux organismes de la collectivité et à une personne, respectant ainsi sa volonté de redonner chaque année dans la communauté.

Pour commencer, la Fondation les Amis d’Elliot se retrouve avec la plus grande part du gâteau, soit 20 291,97 $. Le président, Jérôme Tardif, a accepté le don avec grand plaisir, remerciant le conseil d’administration de Rock la Cauze. Il a rappelé que les Amis d’Elliot est formé d’une belle équipe, sans permanence qui remet 100% des dons recueillis. « Nous avons lancé des programmes d’aide directe », a-t-il expliqué en ajoutant qu’auparavant, seuls les organismes recevaient de l’argent de la Fondation. Cela permet d’aider directement les familles (avec l’aide des intervenants du CLSC) et il estime qu’entre cinq et dix pourront être appuyées financièrement pour différents projets (répit, aménagement, etc.) grâce à l’octroi de Rock la Cauze.

M. Tardif a profité de l’occasion pour rappeler que la Fondation avait investi 1 M $ dans un projet pédiatrique estimé à 3.5 M $ annoncé en 2020 pour l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et qui est actuellement en démarrage.

Les deux autres 

La Corporation du parc Terre-des-Jeunes, où se tient l’événement musical, s’est vu de son côté remettre une somme de 18 000 $. « Notre événement apporte beaucoup de bonheur à ceux qui y participent, mais pour les gens du quartier, moins interpellés par le style musical, c’est autre chose », a indiqué le président de Rock la Cauze, Yanick Poisson.

Ainsi, pour compenser les désagréments vécus par les résidents du quartier, à qui l’organisation cherche toujours des solutions pour rendre l’événement moins dérangeant, un montant est remis à la Corporation du parc. Son président, Hugues Mercier, était très heureux du don qui sera utilisé pour l’entretien et la réalisation de projets. « Un tel événement doit avoir lieu quelque part et il a nécessairement un impact sur la vie du voisinage. À cet effet, je dois saluer l’écoute et la proactivité des organisateurs de Rock la Cauze », a-t-il ajouté.

À cet effet, Yanick Poisson a indiqué qu’un total de huit plaintes avaient été reçues cette année en lien avec les trois jours de spectacles musicaux. Deux avant l’événement (pendant le montage), quatre pendant et deux après (pour le démontage qui a un peu tardé).

On se souviendra que pour la première fois cette année, le quartier avait été fermé aux visiteurs pendant Rock la Cauze et seulement les résidents pouvaient y circuler. Cela a facilité la sortie des spectateurs en fin de soirée et évité les rassemblements autour des voitures qui étaient stationnées beaucoup plus loin. « Il y a encore des petites choses à peaufiner, mais on semble avoir trouvé la recette », ajoute Hugues Mercier.

Un troisième et dernier don, de 5000 $ celui-là, ira à un bénévole de l’organisation. En effet, le conseil d’administration, sans dévoiler son identité, a indiqué que cette personne luttait actuellement contre le cancer et a épuisé ses semaines de chômage maladie.

La suite

Yanick Poisson confie que la barre est haute, après l’édition 2022, pour l’organisation. L’équipe travaille toutefois sur une programmation et le succès de cette année donne une crédibilité lors des demandes aux différents groupes.

En ce qui concerne un changement de lieu pour l’événement, Yanick Poisson indique qu’il attend d’avoir des nouvelles du service des loisirs de la Ville de Victoriaville. Il avait indiqué, il y a quelques mois, regarder les possibilités de tenir l’événement ailleurs que dans ce quartier résidentiel (dans son district en fait puisqu’il est conseiller municipal à la Ville de Victoriaville), même si les options étaient peu nombreuses.