Rétro : Juillet dans le vent

Les éoliennes ont fait jaser en juillet, à commencer par Boralex qui a tenu trois séances d’information au sujet de son projet éolien. 

Celles-ci ont suscité l’intérêt de plusieurs qui n’ont pas manqué de se déplacer afin d’obtenir des détails sur ce projet d’installation d’éoliennes dans cinq municipalités de la MRC d’Arthabaska. Il s’agissait d’une première étape d’un long processus qui avait comme objectif de présenter à la population ce grand projet qui pourrait mener à l’installation de 80 éoliennes permettant de produire jusqu’à 400 MW d’électricité grâce au vent. Une trentaine de personnes à Sainte-Séraphine et une centaine à Warwick ont participé à ces rencontres d’information. Ce processus d’information des citoyens face à ce projet, qu’on nomme Projet éolien Arthabaska, s’inscrit dans la volonté de Boralex, le maître d’œuvre, d’avoir une communication efficace et constante avec le milieu, et ce, à toutes les étapes.

Recours collectif contre Éoliennes de l’Érable : l’appel est rejeté

La Cour d’appel du Québec rejette l’appel des requérants Yvon Bourque et Jean Rivard faisant suite au jugement de la juge Marie-France Vincent de la Cour supérieure du Québec rendu le 25 février 2020 lequel avait rejeté leur demande d’action collective contre le promoteur Éoliennes de l’Érable.

Insatisfaits du jugement, les requérants reprochaient entre autres à la juge d’avoir commis une erreur en concluant que le fonctionnement des éoliennes ne causait pas d’inconvénients anormaux aux habitants riverains et demandaient en réalité à la Cour de refaire le procès afin d’évaluer les éléments que la juge aurait, selon eux, omis d’analyser. Ils estimaient aussi que la juge aurait dû exclure les déclarations sous serment déposées par l’intimée. Dans leur décision rendue publique le 6 juillet, les juges Jacques J. Lévesque, Suzanne Gagné et Geneviève Cotnam, n’ont pas retenu l’argumentation déposée par les requérants qui n’ont pas été en mesure de faire la démonstration que la juge de première instance avait commis une erreur manifeste et déterminante. 

Nouveau juge à la Cour municipale de Victoriaville

Le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette, a annoncé la nomination de Sylvain Beauregard à titre de juge de la cour municipale de la Ville de Victoriaville. Sylvain Beauregard est détenteur d’un baccalauréat en droit de l’Université de Sherbrooke. Il a été admis au Barreau en 1991. Il a commencé sa carrière en pratique privée et, depuis 1998, il exerçait sa profession au sein du cabinet Roy, Gervais, Beauregard avocats.

Warwick : le Parc des bénévoles est vendu

La Ville de Warwick a autorisé la vente du Parc des bénévoles. « Ce projet-là avance », a lancé le maire Pascal Lambert. Plusieurs étapes ont déjà été franchies dans ce dossier qui permettra la construction de 116 logements. « C’est un des plus beaux terrains que possédait la Ville de Warwick. On avait besoin d’espace pour des habitations et il s’agit d’un beau projet qui s’en vient, a ajouté le maire. 

Décès du philanthrope Pierre Ling

L’ancien président des Industries Ling de Warwick, Pierre Ling, est décédé le 1er juillet à la Maison Marie-Pagé de Victoriaville. Âgé de 73 ans, il était le fils de Maurice et le petit-fils de Georges E. Ling qui ont aussi été à l’origine et à la tête de cette entreprise fondée en 1931. Il est demeuré en fonction jusqu’en 1993, année où l’entreprise est passée aux mains de Rock Tenn, puis WestRock. Sous son règne, il a transformé l’entreprise et l’a fait grandir. Grand philanthrope, Pierre Ling a contribué financièrement à de nombreux organismes au fil du temps, dont le mont Gleason, le Club de golf du Canton, le Centre d’aide Contact de Warwick et la Fondation P.-Rodolph-Baril. D’ailleurs, il a fait en 2014 un don de 250 000 $ à cette fondation qui, deux ans plus tard, a créé le Fonds Pierre-Ling, destiné particulièrement à des projets éducatifs, sportifs et culturels, permettant ainsi d’élargir sa mission.

Une cycliste tuée sur la route 265

Une cycliste de 29 ans, Cynthia Marcotte, de Notre-Dame-de-Lourdes., a perdu la vie alors qu’elle circulait avec un homme de 30 ans sur la route 265. Ils ont tous deux ont été heurtés par un véhicule qui roulait dans la même direction. L’homme a été blessé grièvement, mais les policiers de la Sûreté du Québec ont fait savoir qu’on ne craignait pas pour sa vie. 

Deux incendies majeurs à Sainte-Clotilde-de-Horton

La résidence du 2, rue Nicole à Sainte-Clotilde-de-Horton a été détruite en pleine nuit par un incendie possiblement d’origine électrique. Des pertes d’environ 125 000 $. À l’arrivée des pompiers, c’était l’embrasement général. La maison était inhabitée depuis un mois à la suite du décès du propriétaire. Et puis, un atelier mécanique a été détruit par un incendie dans le rang de la Rivière de l’Est. Une manœuvre lors d’une réparation d’un véhicule moteur a provoqué le sinistre. Les flammes se sont rapidement propagées au bâtiment. Des détonations ont été entendues. À l’arrivée des pompiers, c’était l’embrasement général. L’une des deux personnes à l’intérieur de l’atelier mécanique lorsque l’incendie s’est déclaré a été légèrement brûlée. Les pertes ont atteint quelque 150 000 $.

Important incendie à la ferme Lansi

L’incendie d’un bâtiment abritant de l’équipement mécanique et électrique, situé à l’arrière de la Ferme Lansi du 1311, 10e rang à Saint-Albert, a causé des dommages d’environ 1 M $. Le feu, d’origine électrique, s’est propagé à certains murs de la ferme et une partie de la toiture a également été endommagée. Heureusement, les vaches, qui se trouvaient à l’intérieur de la ferme lorsque l’incendie s’est déclaré n’ont pas été blessées et elles n’ont pas été incommodées par la fumée. Une trentaine de pompiers ont participé à l’intervention. En entraide, les pompiers de Warwick ont fait appel à des sapeurs de Victoriaville, Tingwick, Kingsey Falls, Notre-Dame-du-Bon-Conseil et de la Régie de la Bulstrode. 

Affaire Guillot : l’action collective déposée

Dans l’affaire des sévices infligés par le pasteur Claude Guillot de l’Église évangélique baptiste envers des enfants à Victoriaville et à Québec, une nouvelle page s’est ouverte en juillet avec le dépôt de la demande introductive d’instance, soit l’action collective en Cour supérieure du Québec. Le recours vise Claude Guillot, l’Église baptiste évangélique de Victoriaville, l’Église évangélique baptiste de Québec-Est et l’Association d’églises baptistes évangéliques au Québec (AEBEQ). Dans le document juridique de 34 pages dont le www.lanouvelle.net a obtenu copie, les demandeurs soulignent que leur action collective illustre « la dérive fondamentaliste qui a pris racine au sein du mouvement évangélique baptiste québécois, une dérive qui a fait de ce milieu un endroit dangereux pour les enfants où un agresseur a été protégé par des institutions de ce mouvement, au détriment des enfants qui, eux, méritaient d’être protégés ». Les demandeurs font valoir que durant toute la période visée par le recours collectif, les défendeurs « ont enseigné et fait la promotion de méthodes éducatives dangereuses, notamment des châtiments corporels sur des enfants au moyen d’un objet contondant ».