Rétro : Août, un mois synonyme d’exploit pour deux Victoriavillois

L’actualité du neuvième mois de l’année nous permet de faire état de deux exploits, à commencer par la Victoriavilloise d’origine, Marie-Pier Desharnais qui a réussi ce qu’aucune Québécoise n’a réalisé à ce jour : l’ascension du K2, le deuxième sommet du monde après l’Everest à 8611 m d’altitude. 

Marie-Pier Desharnais a conquis, le 22 juillet à 5 h 45, le K2, cette montagne qu’on appelle aussi montagne sauvage ou montagne sans pitié en raison de ses dangers et de sa grande difficulté. La femme de 36 ans a confié, qu’à son arrivée au sommet, s’entremêlaient, les émotions jumelées à une grande fatigue. Les dernières 45 minutes ont été ardues. « Je le savais alors que j’allais réussir, mais la côte est très longue. Arrivée au sommet, je n’avais plus de jus, plus de gaz », confie-t-elle. Mais parvenue au sommet, « perchée au-dessus du monde », comme elle dit, et malgré l’immense fatigue, Marie-Pier a senti la chaleur ensevelir son corps. « J’étais juste heureuse et fière avec un beau sentiment d’accomplissement ». La Victoriavilloise éprouvait aussi un grand soulagement et une grande reconnaissance. 

Mission accomplie pour Stéphane Boisvert

Stéphane Boisvert, cet enseignant de Victoriaville, amputé du pied droit et des orteils du pied gauche après s’être perdu hors-piste pendant une semaine à l’hiver 2017 en Colombie-Britannique, l’a relevé le défi qu’il s’était lancé, celui de franchir les 650 km du Sentier international des Appalaches entre Matapédia et Gaspé en Gaspésie. Âgé de 41 ans, l’enseignant d’éducation physique de première et deuxième secondaire à l’école Le boisé, souhaitait franchir la distance en 41 jours. Finalement, il a retranché deux journées. Le Victoriavillois aura mis 39 jours pour parcourir ces centaines de kilomètres dans les montagnes gaspésiennes. Le randonneur a pris conscience qu’il lui fallait s’adapter, s’accorder des journées de congé, lui qui, en moyenne, marchait une quinzaine de kilomètres par jour. Stéphane Boisvert dit retenir de son aventure qu’il lui reste plein de belles choses à accomplir dans la vie. « Bien souvent les barrières, on se les impose soi-même. Souvent tout est possible, réalisable, faisable, parfois il ne faut qu’ajuster le plan, exprime-t-il. Moi ce que j’ai fait, c’était faisable, c’était juste plus long, plus lent. »

Funeste courbe du fer à cheval

Une collision, impliquant quatre véhicules, dont deux motocyclettes, a causé la mort d’un motocycliste en plus de faire quatre blessés mineurs sur la route 161 dans la courbe très prononcée appelée fer à cheval à Saint-Christophe-d’Arthabaska. Un motocycliste de 57 ans, Lino Fortier d’Ascot Corner, a été percuté par un véhicule venant en sens inverse et qui a dévié de sa voie pour une raison encore indéterminée. Son décès a rapidement été constaté.

Immigration : lancement d’un plan d’action territorial

Découlant d’un vaste travail de consultation entamé en novembre 2020, le Plan d’action territorial concerté en immigration 2022-2025 a pris son envol, un plan qui a nécessité un investissement de près de 700 000 $ (695 826 $). Le plan d’action a comme objectif général d’améliorer l’attraction, l’intégration citoyenne, l’établissement durable et la pleine participation des personnes immigrantes et des minorités ethnoculturelles dans la MRC d’Arthabaska. Il comporte  24 actions réparties en cinq axes d’intervention : l’attraction, l’intégration, la rétention, la concertation et les enjeux transversaux. Les types d’action touchent notamment la mobilisation et la sensibilisation et prennent diverses formes, comme des ateliers collectifs pour sensibiliser les employeurs à la gestion de la diversité. La réalisation d’une cartographie des services offerts aux nouveaux arrivants et sa diffusion dans le milieu fait aussi partie des actions. Les intervenants prévoient aussi la création d’un lieu de rencontre et d’échanges entre la communauté d’accueil et les personnes immigrantes, de même que la tenue d’activités d’exploration et de découvertes culturelles.

Le plaisir de rouler pour huit aventuriers

Huit amateurs de découverte, dont deux Victoriavillois Gaétan St-Arnaud et Hélène Boulanger, ont quitté Victoriaville à la fin août à bord de leurs Citroën deux chevaux (2 CV) pour une randonnée de plus de 3000 km. Les six hommes et deux femmes ont baptisé leur aventure Expédition 51 du nom de ce circuit de 1700 km à la hauteur du 51e parallèle et qui débute à Baie-Comeau. L’idée d’un tel voyage revient à Gaëtan St-Arnaud. Gaëtan St-Arnaud a mis environ six mois à préparer cette expédition. Il faut dire qu’il a l’habitude des voyages. « Ça fait plusieurs randonnées qu’on fait, comme plusieurs tours de la Gaspésie. Nous nous sommes rendus aux Îles-de-la-Madeleine. On a visité la péninsule acadienne, la Nouvelle-Écosse. On a aussi roulé en Ontario et aux États-Unis, notamment à New York. Le but, confie-t-il, c’est de rouler ensemble, d’avoir du plaisir. » Les huit participants ont donc pris la route pour leur balade totalisant quelque 3500 km. « La motivation, c’est de voir des paysages, c’est d’aller explorer des régions intéressantes, mais de le faire en bonne compagnie et d’avoir du plaisir », assure Gaëtan St-Arnaud.

Réseaux sociaux : Alain Rayes intervient

Apprenant qu’on demandait aux chefs des partis politiques du Québec, plongés en pleine campagne électorale, de porter un gilet pare-balle, le député de Richmond-Arthabaska, a considéré qu’il s’agissait de la goutte de trop et a diffusé une vidéo pour dénoncer les commentaires intimidants, et même menaçants qu’on retrouve sur les réseaux sociaux et qu’il considère comme inacceptables. L’élu de Richmond-Arthabaska, lui-même, est victime de commentaires disgracieux.  Alain Rayes déplore le climat de plus en plus toxique qui s’est installé dans le paysage politique. En publiant sa vidéo, le député Rayes lançait une sorte de signal, comme quoi il entend prendre soin de sa santé mentale et de ses proches. Il souhaite du même souffle inciter d’autres élus à en faire autant. Personnellement, Alain Rayes a privilégié ce qu’on appelle l’arme ultime dans le jargon des réseaux sociaux, le blocage. « C’est de bloquer les gens qui nuisent à la démocratie, qui utilisent un langage vulgaire. En réalité, ce sont des trolls qui font dériver les échanges sur les réseaux sociaux. Ces gens-là ne croient plus aux institutions, à la démocratie, ils remettent en question toutes les positions prises par les gouvernements qui ont été élus démocratiquement. Sincèrement, la façon dont ils s’expriment sur les réseaux sociaux a atteint une limite que je ne peux plus accepter », a-t-il confié.

Des millions pour moderniser le centre de tri

Gaudreau Environnement a achevé en août un important projet de modernisation de cinq millions de dollars à son centre de tri, voisin de Laurentide Re-Sources, sur la rue de la Bulstrode dans le parc industriel de Victoriaville. Cette modernisation s’avérait nécessaire. « Nous constations une certaine inefficacité de nos opérations de tri », a confié le directeur général Jonathan Boulanger, en poste depuis près de deux ans. En modernisant ses installations, Gaudreau avait en tête bien sûr une augmentation de sa capacité, mais le confort des employés primait d’abord et avant tout. « Le point central, c’est véritablement l’environnement de travail pour nos employés, souligne M. Boulanger. Si on veut garder notre monde pour continuer à évoluer et à faire croître l’entreprise, il faut que les gens puissent œuvrer dans un environnement de travail convenable. »  La modernisation du centre doit permettre à Gaudreau d’atteindre un autre objectif, soit l’augmentation de sa capacité de production qui doublera. Avant le projet, l’entreprise traitait annuellement 10 000 tonnes de matières. 

Patrick Laroche nouveau président de la CCIBFE

La Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable a un nouveau président, Patrick Laroche, poste qui lui a été confié à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’organisme tenue au Complexe d’affaires 905 à Victoriaville. Il succède ainsi à Robert Béliveau qui a assumé la présidence au cours des deux dernières années. Le nouveau président Patrick Laroche est secondé, dans ses fonctions, par le vice-président Dominique Patry, par la trésorière réélue Julie St-Arnaud et par la secrétaire Valérie Mercier. Parmi les administrateurs, quatre nouveaux visages font leur apparition : Marie-Élaine Goyette, Paul Groleau, Claudya Laflamme et Marilyn Landry. De leur côté, Anne-Marie Bédard, Charles Drainville, Martin Garneau, Patrice Marcoux et Sylvie Norris ont été réélus pour un autre mandat. Deux membres nommés d’office s’ajoutent au CA, le président sortant Robert Béliveau et la présidente de Femmes de carrière, Marie-Christine Couture. 

Fermeture de BMR à Tingwick

VIVACO groupe coopératif  a annoncé, en août, la fermeture pour la mi-novembre de sa quincaillerie BMR de Tingwick, estimant, après analyse, que la quincaillerie BMR de Tingwick n’atteignait pas les objectifs et les prévisions ne permettaient pas d’entrevoir une amélioration à moyen et long terme. C’est une décision déchirante, mais mûrement réfléchie », a affirmé Gervais Laroche, chef de la direction de VIVACO. La décision s’appuie principalement sur une fragilité de la main-d’œuvre, sur un chiffre d’affaires limité et la migration des consommateurs vers les grands centres. 

Changement proposé à la carte électorale de Richmond-Arthabaska

Perte de trois municipalités de la MRC d’Arthabaska et ajout d’une localité du Val-Saint-François en Estrie, tel est le changement proposé à la carte électorale de Richmond-Arthabaska par la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales qui a dévoilé sa proposition de révision de la carte électorale. La modification proposée fait perdre à Richmond-Arthabaska les municipalités de Daveluyville, Maddington Falls et Saint-Louis-de-Blandford qui passeraient au comté voisin de Mégantic-L’Érable. En revanche, Richmond-Arthabaska s’enrichirait de la localité de Racine. La proposition ne plaît guère au député en poste Alain Rayes qui déplore la perte de trois municipalités de la MRC d’Arthabaska. « Diviser n’est pas une bonne chose, explique-t-il, puisque de plus en plus les municipalités d’une même MRC travaillent ensemble. Des projets se développent par MRC. C’est plus logique, cela facilite le travail et assure une meilleure cohésion. »