Qui succédera au maire Bergeron?

PLESSISVILLE. Des six conseillers municipaux actuellement en poste à la Ville de Plessisville, seul Gaétan Blier a clairement manifesté son intérêt envers le poste de maire en relève à Jean-Noël Bergeron.

«J’aurais effectivement beaucoup d’intérêt, mais je suis présentement en réflexion. Je m’accorde quelques semaines avant de prendre une décision. Je ne suis pas encore retraité et c’est une fonction qui demande beaucoup de temps. Je dois d’abord voir avec mon employeur les possibilités de concilier les deux fonctions», de faire savoir M. Blier qui occupe actuellement le poste de maire suppléant. Ce dernier reconnaissait de belles qualités au maire démissionnaire. «Il avait la passion et il avait à cœur le développement et le bien-être de sa ville.»

Le conseiller municipal, Jean-Félipe Nadeau, qui dit avoir appris à être encore plus à l’écoute des citoyens aux côtés de Jean-Noël Bergeron, n’a pas émis de commentaires sur son éventuelle participation à une course à la mairie. Il a tout simplement indiqué que le dynamisme de Jean-Noël était contagieux et qu’il avait une vision pour un grand Plessisville, une vision qui doit être maintenue avec son successeur, a-t-il indiqué.

De son côté, la conseillère, Yolande Saint-Amant, qui dit avoir été surprise par la nouvelle au moment où le maire démissionnaire l’a annoncé aux membres du conseil municipal, affirme que lorsque la santé est en jeu, c’est une priorité d’y prendre soin. Elle ne démontre toutefois pas d’intérêt envers la mairie. «Non, je ne pense pas à la mairie. C’est un travail très exigeant et à temps plein», a-t-elle souligné.

Actuellement en Floride, et ce, jusqu’au 12 décembre, le conseiller Richard Rheault affirme de son côté qu’il n’a pas encore réfléchi à l’éventualité de se présenter à la mairie. Quant à la décision de Jean-Noël de se retirer, M. Rheault savait que son choix serait directement relié aux résultats de ses examens ajoutant que ce fut un plaisir de travailler avec lui.

Le conseiller Luc Dastous avoue pour sa part qu’il n’avait pas envisagé cette possibilité. «Pour ma part, ce serait actuellement difficile de me lancer à la mairie. Je travaille présentement à Québec comme directeur général de la recherche et des communications à l’Assemblée nationale. Ce serait beaucoup de déplacements. Je souhaite simplement que le processus s’enclenche rapidement, car la mairie, c’est un poste clé et ça nous prend vite un leader pour la suite des choses.» Il ajoute que le départ de Jean-Noël est une grosse perte pour la Ville disant perdre un précieux collègue.

La conseillère Martine Allard a laissé entendre pour sa part qu’elle ne convoite pas la mairie. «Pour l’instant, j’en suis à faire mes propres classes en politique municipale et j’ai moi aussi à me rétablir de problèmes de santé», d’expliquer celle qui s’était fracturé une jambe l’été dernier. Elle considère elle aussi que Jean-Noël a abattu du bon travail comme maire.

Un appel a également été logé auprès de l’ex-maire de la Ville de Plessisville, Réal Ouellet, afin de savoir s’il serait intéressé par un retour. Celui qui a été maire de 2005 jusqu’à 2009 se tient actuellement fort occupé par du bénévolat. Celui-ci a indiqué qu’il n’avait pas de commentaires… pour l’instant!

Des élections le 1er mars ?

Tout cela reste à confirmer, mais au moment d’écrire ces lignes, les Plessisvillois pourraient être appelés aux urnes le 1er ou le 6 mars prochain pour l’élection de leur nouveau maire, s’il y a plus d’un candidat. La fin des mises en candidature aurait lieu le 30 janvier pour une élection le 1er mars.

La Ville demandera également aux conseillers intéressés par la mairie de signifier leur intention le plus rapidement possible pour éviter de tenir une deuxième élection afin de les remplacer. La direction générale devait d’ailleurs rencontrer les conseillers lundi soir pour leur faire part des différents scénarios à envisager.