Question de sécurité, rue Laurier

VICTORIAVILLE. Un résident de la rue Laurier Ouest à Victoriaville, Claude Sévigny, a exprimé son étonnement, lundi soir, aux élus réunis pour leur séance mensuelle, s’interrogeant à savoir pourquoi la réduction de la vitesse à 30 km/h sur une portion de la rue ne comprenait pas la prononcée côte de l’église.

En effet, la vitesse sera réduite entre l’intersection du boulevard des Bois-Francs et la traverse piétonnière l’église Saint-Christophe-d’Arthabaska.

«Je suis heureux d’une réduction de la vitesse à 30 km/h, mais pourquoi ne pas inclure la côte de l’église où survient la majorité des accidents? Je ne comprends pas. Et les accidents se produisent habituellement lorsque les conducteurs montent la côte, ils accélèrent», a indiqué le citoyen au conseil municipal.

Claude Sévigny plaide aussi pour une vitesse réduite au bas de la fameuse côte. «En espérant aussi l’aménagement d’une contrainte physique près du pont, «pour casser le beat», comme un carrefour giratoire ou des arrêts», a-t-il souligné.

Le conseiller municipal Alexandre Côté a fait valoir, pour sa part, la difficulté pour les automobilistes en descente, surtout en hiver sans trop appuyer sur les freins, d’arriver au bas de la côte en respectant une limite de 30 km/h. «On veut éviter aussi la trappe à "tickets"», a-t-il précisé.

Le maire Alain Rayes a, quant à lui, proposé d’observer d’abord la situation le projet de vitesse réduite entre Bois-Francs Sud et l’église. «Nous allons voir d’abord les impacts. Et rien ne nous empêche de nous ajuster par la suite. Nous faisons un premier pas. Regardons d’abord les comportements», a-t-il confié.

Même son de cloche chez le conseiller Gilles Lafontaine. «Voyons d’abord le comportement des usages. On prétend que la mesure produira un effet dissuasif dans les deux directions. Sinon, on pourra apporter des modifications», a-t-il signalé.