Projet éolien Arthabaska : l’intérêt diminue, constate le président de l’UPA

« Au départ du projet Boralex en juin 2022, on constatait qu’un grand nombre de producteurs semblaient favorables. On voit maintenant que l’intérêt a beaucoup diminué », observe Daniel Habel, président de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec.

Devant le peu d’intérêt, note-t-il aussi, même des municipalités hésitent à modifier leur règlement de zonage.

En très grande majorité, les producteurs agricoles, fait-il remarquer, partagent la position de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec qui se dit favorable au développement des énergies vertes, mais pas au détriment de l’agriculture. « Quand vient le temps d’implanter des éoliennes dans le jardin des Québécois, sur les terres en culture, dans les érablières ou sur les lots forestiers à fort potentiel, ça pose problème », indique Daniel Habel en entrevue téléphonique avec le www.lanouvelle.net.

Le développement des parcs éoliens doit se faire, dit-il, à l’extérieur de la zone agricole. « La position de l’UPA en est une globale, collective. Moi, je ne suis pas là pour défendre les intérêts individuels, mais bien les intérêts collectifs, affirme le président de l’UPA du Centre-du-Québec. Mon rôle consiste à défendre les zones et les activités agricoles pour qu’elles se réalisent. Même les quelques producteurs qui se disent favorables aux éoliennes sont conscients des conséquences que cela amène », conclut M. Habel.

Le Centre-du-Québec compte plus de 3300 entreprises agricoles qui créent plus de 5500 emplois directs.