Pour l’«amour» du chemin de fer

VICTORIAVILLE. Carolle Plamondon est tombée en «amour» avec l’histoire du train et du chemin de fer, le Grand Tronc particulièrement, alors qu’en 2004, à Victoriaville, la Société d’histoire et de généalogie soulignait le 150e anniversaire de son arrivée.

Le mardi 29 juillet, à 19 heures, à la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot (entrée libre), elle racontera l’histoire du Grand Tronc, de ses origines jusqu’à aujourd’hui.

Des six projets qu’elle avait soumis à la Ville de Victoriaville, c’est celui portant sur l’histoire ferroviaire qui a été retenu.

Originaire de Shawinigan, Mme Plamondon avait beau se «pâmer» devant l’histoire du chemin de fer, encore lui fallait-il mener des recherches, ce qu’elle a fait pendant deux mois.

Elle les a confrontées à ce tout nouvel ouvrage de Michel-Louis Pelletier Histoire des chemins de fer du Québec paru cette année aux Éditions GID.

Pour sa conférence d’une heure et demie, elle prévient tout de suite son auditoire qu’il sera bien sûr question de Victoriaville, de l’arrivée du train en 1854, de la gare qui s’est d’abord appelée Arthabaska, puis Victoriaville à partir de 1905, du démantèlement des rails en 1988, après la démolition de la «station» en 1974.

«Mais si je ne parlais que de Victoriaville, on n’en aurait que pour 15 minutes», dit-elle.

L’histoire du Grand Tronc commence sous le règne de la reine Victoria qui n’a pas répondu favorablement à la première demande de financement qu’on lui avait soumise pour la construction d’une ligne ferroviaire entre les États-Unis et Montréal. C’était bien avant la Confédération, à l’époque du Bas et du Haut-Canada.

La conférencière racontera comment s’est élaboré, dessiné, payé ce long lien ferroviaire devenu transcontinental. Elle s’attardera au premier pont enjambant le Saint-Laurent, le pont Victoria construit de 1853 à 1859, au coût de 7 millions $ et auquel ont travaillé 3 000 ouvriers.

Auteure de l’ouvrage «L’Histoire du meuble» et d’autres brochures à caractère historique, Carolle Plamondon a déjà présidé la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville, au milieu des années 2000.