Plusieurs oies retrouvées mortes au réservoir Beaudet

Une confirmation est attendue, mais la grippe aviaire pourrait avoir causé la mort de plusieurs dizaines d’oies blanches au réservoir Beaudet de Victoriaville. Certaines estimations font état de 150 à 200 oies.

Sur place, mercredi matin, le www.lanouvelle.net a pu constater, en effet, la présence de plusieurs oiseaux morts et prisonniers de la glace.

La Ville a reçu quelques requêtes de citoyens concernant des oies mortes retrouvées. 

Les autorités municipales s’activent dans ce dossier. Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a été contacté.

La Ville a fait savoir qu’elle tâchait de ramasser les carcasses retrouvées en respectant les recommandations reçues.

La SPAA (Société de protection des animaux d’Arthabaska) doit être mise à contribution à cet effet.

Le www.lanouvelle.net est en attente de précisions d’un représentant du ministère.

Le gouvernement du Québec, sur son site Web, demande la collaboration de tous pour détecter rapidement les cas de grippe aviaire et invite les citoyens à signaler les oiseaux sauvages morts ou malades en composant le 1 877 346-6763. 

Il faut éviter d’approcher et de manipuler ces animaux en attendant les directives.

De façon générale, signale le ministère, les carcasses d’oiseaux sauvages trouvés morts peuvent être mises dans un sac et jetées aux ordures ménagères. 

Pour ce faire, on doit éviter de toucher la carcasse à main nue, utiliser un sac de plastique doublé et porter des gants jetables de nitrile ou de latex.

Il faut entrer les mains dans le sac et saisir la carcasse au travers du sac. Ensuite, on le retourne graduellement sur la carcasse en la soulevant doucement pour la faire entrer en entier dans le sac sans y toucher.

Lors de l’intervention, il convient de porter des lunettes de protection et un masque s’il y a un risque de protection de gouttelettes. En se plaçant dos au vent, on s’assure aussi que les gouttelettes s’éloignent de soi de façon naturelle. 

Après avoir fait un nœud dans le sac, on le jette aux ordures, ainsi que les gants. Puis on se lave les mains avec du savon et de l’eau ou on utilise une solution hydroalcoolique dont la concentration est d’au moins 60 % d’alcool.