Plus de 53 000 $ pour soutenir Répit Jeunesse

Le gouvernement du Québec accorde 53 729 $ à l’organisme Répit Jeunesse, situé à Victoriaville, pour un projet de prévention et d’intervention en matière d’exploitation sexuelle des jeunes. 

Cette aide financière s’inscrit dans le cadre du Programme de prévention et d’intervention en matière d’exploitation sexuelle des jeunes (PPI) du ministère de la Sécurité publique.

Le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement, Eric Lefebvre, en a fait l’annonce au nom de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault. 

Le PPI soutient financièrement les projets visant à prévenir et à contrer l’exploitation sexuelle des jeunes à risque ou qui en ont été victimes. Il vise pour l’essentiel à accroître la capacité d’intervention des milieux en matière de lutte à l’exploitation sexuelle, à améliorer les connaissances sur les caractéristiques des victimes et à instaurer des pratiques qui répondent aux besoins exprimés par ces dernières. Il constitue l’une des mesures phares du Plan d’action gouvernemental 2021-2026 en réponse aux recommandations de la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs – Briser le cycle de l’exploitation sexuelle.

« Chaque jour, le piège de l’exploitation sexuelle se referme sur un nombre important de personnes mineures, dont beaucoup de jeunes filles. Le Québec ne fait malheureusement pas exception à ce chapitre. L’annonce d’aujourd’hui démontre une fois de plus la volonté de votre gouvernement de lutter contre ce fléau. Par le fait même, nous reconnaissons également le travail extraordinaire de nos organismes communautaires sur le terrain en matière de prévention et d’intervention », a fait valoir la ministre Guilbault.

« Je salue le travail et le dévouement des membres de Répit Jeunesse. Ces derniers posent des actions des plus importantes au sein du territoire en venant en aide aux jeunes et aux adultes en difficulté. D’ailleurs, cette aide financière vise à embaucher un travailleur ou une travailleuse de rue qui aura un mandat spécifique sur l’enjeu de l’exploitation sexuelle, offrant une présence terrain dans les milieux de vie des jeunes et dans ceux à risque d’exploitation sexuelle, dont les bars et les hôtels/motels. Merci à l’ensemble de l’équipe de votre présence et de votre engagement », a ajouté le député Lefebvre.