Philippe Couillard réchauffe ses troupes à Victo

Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ), Philippe Couillard, a fait une visite éclair à Victoriaville, jeudi, pour rencontrer ses militants dans Arthabaska et pour supporter ses quatre candidats du Centre-du-Québec : Pierre Poirier (Arthabaska), Kevin Deland (Drummond-Bois-Francs), François Vaes (Johnson) et Marie-Claude Durand (Nicolet-Bécancour).

Beaucoup de partisans libéraux attendaient cette rencontre avec leur chef, mais ils n’étaient pas les seuls. Des représentants du Syndicat des enseignants des Bois-Francs ont profité de ce passage pour manifester leurs doléances. Leur présidente, Nancie Lafond, a d’abord pu faire valoir leurs trois demandes au candidat Pierre Poirier, soit d’alléger les tâches des enseignants, de considérer leur expertise en leur octroyant plus d’autonomie et de leur offrir une rémunération à la hauteur de leur travail. M. Poirier a affirmé être réceptif à leur cause, ayant lui-même enseigné par le passé. «L’éducation est la base. Ça prend des enseignants en santé et heureux. Je veux travailler avec vous», a-t-il certifié.

À son arrivée au local du boulevard des Bois-Francs Sud, Philippe Couillard s’est sur-le-champ dirigé vers eux pour, à son tour, assurer les professeurs des améliorations qu’il s’engage à apporter pour eux. Il a évoqué, entre autres, ses promesses d’embaucher deux personnes par classe au primaire et d’augmenter les salaires de 4% par année. Mme Lafond, qui travaille dans le milieu de l’enseignement depuis moult années, a signifié avoir entendu ce discours à plusieurs reprises et a exigé des gestes concrets.

Rallier les Québécois

Les militants du parti libéral ont accueilli leur chef avec enthousiasme. Philippe Couillard a commencé par remercier tous les bénévoles pour le temps qu’ils ont consenti à cette campagne. D’emblée, il s’est aussi dit très fier de la diversité des candidatures dans la région : «de tous les âges, une femme, des hommes, un plus vieux comme moi, Pierre, et un jeune. Savez-vous quel âge a notre ami Kevin? 20 ans!».

Le premier ministre sortant a parlé de l’importance pour lui du comté d’Arthabaska. Il a rappelé ses engagements pris lors de l’élection partielle de 2016 (remportée par la Coalition avenir Québec) dont le retour de la radiologie à Plessisville. «J’ai tenu à ce que le ministre de la Santé vienne ici, même après l’élection, pour confirmer le retour de ce service à Plessisville. C’est important de le dire à la population. Quand on prend des engagements, on les tient.»

Si, pour lui, la province de Québec est la mieux gérée du pays, il croit que ce n’est pas le fruit du hasard. «C’est le résultat d’efforts pour rétablir l’équilibre budgétaire. Pourquoi? Pour avoir les moyens. Je viens de parler au groupe d’enseignants qui est là et je leur dis que, maintenant qu’on a les moyens, on a pu investir dans l’éducation depuis 2014. Il y a 3000 personnes de plus déjà, dans nos écoles», a-t-il soutenu.

Pour lui, les agriculteurs et les entrepreneurs du Centre-du-Québec apprécient les finances bien gérées, et le Parti libéral fait partie de la solution.

Celui qui aspire à un second mandat a aussi abordé les thèmes de la pénurie de main-d’œuvre et des mesures fiscales qui seront prises pour faciliter le travail des ainés. Enfin, il a parlé de son parti comme de celui qui ralliera tous les Québécois au lendemain des élections du 1er octobre.