Pénurie de main-d’œuvre : des enfants doivent retourner dîner à la maison

L’école Sacré-Cœur de Princeville doit réduire le nombre d’élèves sur l’heure du midi notamment à cause d’un manque d’éducatrices et d’éducateurs au service de garde et aussi de surveillantes et de surveillants du midi.

Ce sont 35 élèves de 5e et 6e année, qui habitent à distance de marche de l’école, qui sont visés par cette mesure et qui devront se trouver une alternative aux services du midi (dîneurs et service de garde) à partir du 4 octobre.

Dans une lettre adressée aux parents, la directrice de l’établissement, Nathalie Gosselin, regrette bien sincèrement d’avoir à leur demander de faire ce changement, mais que l’école est actuellement contrainte à faire ce bris de service. « L’élève devra soit retourner à la maison ou encore se rendre chez un proche ou un membre de la famille pour le dîner », écrit-elle.

« L’appel à l’aide que nous avons lancé la semaine dernière aux parents n’a pas obtenu le résultat qu’on aurait souhaité. Nous remercions bien sincèrement les parents qui ont accepté de collaborer, mais la situation actuelle est telle qu’elle oblige une rupture de service pour une période indéterminée. »

Mme Gosselin ajoute qu’il s’agit d’un dernier recours et que tout ce qui pouvait être fait a été fait, et la banque de suppléants pour les services de garde et la surveillance du midi est actuellement à zéro. « Nous n’avons aucune relève dans les éducateurs et aucune relève pour les surveillants du midi. »

Conseillère en communication au Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF), Manon Samson a précisé que le recrutement de personnel représentait un défi majeur pour le Centre de services scolaires des Bois-Francs qui espérait combler une cinquantaine de postes cette année dans ses établissements au niveau des services de garde.

« Il s’agit de postes difficiles à combler compte tenu des heures coupées », a-t-elle mentionné. « Nous avons fait de la publicité pendant tout l’été et avons participé à des foires de l’emploi », a-t-elle fait savoir. Mme Samson ajoute que le CSSBF entend continuer ses démarches pour ramener la situation à la normale.