«On ne peut pas attendre qu’Orléans Express mette la clé sous la porte!»

Le porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière de transports et député de Granby, François Bonnardel, et son collègue porte-parole en matière d’économie et député de Johnson, André Lamontagne, ont voulu connaître les intentions du ministre des Transports si la Commission des transports refuse la demande d’Orléans Express de modifier sa desserte dans certaines régions en raison d’un problème de rentabilité.

Le député François Bonnardel a tout d’abord rappelé les paroles du président de Koelis Canada, la société qui gère Orléans Express, qui mentionnait avoir déjà vécu cette situation financière avec pour résultat la fin des services d’Orléans Express au Nouveau-Brunswick. «La menace est très claire : si on n’autorise pas les demandes d’Orléans Express, la pérennité des services sera menacée. Est-ce que le ministre prend cet ultimatum au sérieux? Quel est son plan si la Commission des transports refuse ce que demande Orléans Express?», a-t-il voulu savoir.

François Bonnardel a alors expliqué qu’on ne pouvait pas attendre la réponse de la Commission des transports avant de penser à un plan B. «Le ministre doit prévoir dans l’éventualité d’une coupure de services», a affirmé le député de la Coalition avenir Québec.

Le porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière d’économie, André Lamontagne, a voulu savoir, de son côté, comment le ministre allait assurer le suivi du prêt de 450 000 $ qui a été accordé à Orléans Express par le ministère des Transports, sans aucune annonce. «Quelles sortes de balises a-t-il mises en place par rapport à cette aide? Quel suivi le ministre entend-il faire de cette aide d’urgence dans le cas d’une coupure de service? Est-ce que ce prêt serait alors remboursé?», a-t-il demandé.