Oies mortes : infectées par la grippe aviaire

Les nombreuses oies des neiges, retrouvées mortes dans le secteur du réservoir Beaudet à Victoriaville, ont sans doute succombé à la grippe aviaire.

C’est ce qu’a indiqué, au www.lanouvelle.net, Daniel Labonté, relationniste de presse à la Direction des communications du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

« Présentement, un nombre plus significatif de décès d’oies des neiges a été rapporté dans le secteur de Saint-Jean-sur-le-Richelieu et Granby en Montérégie et aussi près de Victoriaville dans le Centre-du-Québec. Plusieurs spécimens ont déjà été récoltés au cours des dernières semaines dans le cadre du programme provincial de surveillance de l’influenza aviaire chez les oiseaux sauvages au Québec. Le signalement et l’analyse de spécimens ne sont plus requis dans ce secteur, car la présence de grippe aviaire a déjà été confirmée. L’examen des carcasses suggère fortement que ces oiseaux étaient infectés par le virus de l’influenza aviaire », a confié M. Labonté.

En présence de carcasses d’oiseaux au sol, les citoyens, règle générale, sont invités à signaler les oiseaux sauvages morts ou malades en composant le 1 877 346-6763,

« Il est important de ne pas manipuler ces oiseaux en attendant les directives. Selon des critères, certains spécimens pourront être récupérés pour analyse afin de documenter les événements de mortalité et les espèces sauvages plus sujettes à décéder des suites de l’infection. Si l’analyse des carcasses n’est pas requise, des consignes seront données afin de disposer de la carcasse », a expliqué l’intervenant du ministère.

Dans les lieux où un épisode actif de mortalité associé à l’influenza aviaire a déjà été confirmé, le signalement et l’analyse de spécimens dans le cadre de la surveillance de l’influenza aviaire ne sont plus toujours requis. Dans ce cas, un protocole existe pour se débarrasser de façon sécuritaire d’une carcasse d’oiseau sauvage mort qui cause des nuisances sur une propriété. 

À savoir si la grippe aviaire compromet la santé humaine, Daniel Labonté signale que l’influenza aviaire se transmet difficilement et rarement aux humains. « Ce virus affecte généralement les travailleurs en contact étroit et soutenu avec de la volaille infectée en milieu clos (espace fermé ou confiné) », a-t-il fait savoir.

Un seul cas d’infection chez l’humain a été documenté en Amérique du Nord, a-t-il noté. C’était en avril 2022 aux États-Unis chez une personne qui travaillait dans un élevage infecté. 

Par ailleurs, seuls trois autres cas ont été documentés en Europe cette année, bien que le virus soit présent en sol européen depuis 2020.  

Et au Canada, aucun cas humain n’a actuellement été identifié.