Mission emploi Arthabaska-Érable : plus de 1500 emplois à pourvoir

Une soixantaine d’employeurs sur place et plus de 1500 postes à combler de tous genres, c’est notamment ce que réserve la cinquième édition de Mission emploi Arthabaska-Érable, le 18 novembre de 13 h à 20 h, au Centre des congrès de Victoriaville.

Après deux éditions virtuelles, la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable (CCIBFE) se réjouit cette année de pouvoir recevoir les visiteurs de partout. 

« Mission emploi Arthabaska-Érable se veut un événement incontournable pour ceux et celles qui cherchent à relever de nouveaux défis ou à améliorer leur situation. Chaque édition attire près de 2000 visiteurs de partout en province, mais aussi des régions voisines et du Centre-du-Québec », a précisé la directrice générale de la CCIBFE, Stéphanie Allard.

La visibilité de l’activité passe notamment, a-t-elle noté, par les réseaux sociaux et le Web. « Cela totalisait l’an dernier plus de 100 000 visites, ce qui n’est pas rien », a-t-elle souligné.

Les quelque 60 employeurs présents proposeront des postes variés, des employés réguliers, à temps partiel, des emplois étudiants. « Que ce soit en présentiel, en télétravail ou en mode hybride, les possibilités ne manqueront pas », a assuré Mme Allard.

En plus des employeurs, Mission emploi Arthabaska-Érable regroupera des agens de travail des bureaux de Services Québec de Victoriaville et de Plessisville, des représentants des Carrefours jeunesse emploi, de Place aux jeunes, du SEMO Centre-du-Québec, d’Impact Emploi, d’Accès Travail, du Centre d’emploi agricole du Centre-du-Québec et des Corporations de développement communautaire des Bois-Francs et de L’Érable.

« Ces organismes aideront les candidats et candidates dans leurs démarches d’emploi et pour faciliter leur accueil dans la région », a indiqué Stéphanie Allard.

Les MRC d’Arthabaska et de L’Érable auront aussi leurs représentants pour faire découvrir aux visiteurs les avantages à venir travailler dans la région.

Pour la CCIBFE, un tel événement portera fruit. « Nous sommes fiers de ce projet qui fera une différence pour nos entreprises et pour notre région dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre », a  soutenu la directrice générale.

Des ambassadeurs

Quatre entreprises bien connues n’ont pas hésité à s’engager à titre d’ambassadeurs et de porte-paroles : il s’agit du Groupe Anderson et de GRYB pour la MRC d’Arthabaska ainsi que Bateaux Princecraft et Industries Machinex pour la MRC de L’Érable.

Le président-directeur général de Groupe Anderson, Patrice Desrochers, le président de Bateaux Princecraft, Rodier Grondin, la directrice des ressources humaines de GRYB, Audrey Marcoux et le directeur des ressources humaines d’Industries Machinex, Richard Côté, ont témoigné de l’importance d’une telle activité, tout en exposant leurs propres besoins de main-d’œuvre et de ce qu’ils proposent et mettent en place pour attirer les travailleurs et s’assurer de les garder.

Des besoins criants

Le phénomène de la rareté de la main-d’œuvre touche les entreprises de toutes les régions et de plusieurs secteurs d’activités, a exposé la directrice des bureaux de Victoriaville et de Plessisville de Services Québec, Annie Proulx.

Une analyse des perspectives d’emplois 2021-2025 révèle, a-t-elle signalé, que plus de 45 professions se trouvent en déficit de main-d’œuvre et 126 en déficit léger, pour un total de 171 professions.

De plus, en août, le taux de chômage au Centre-du-Québec se situait à 1,7%, le plus bas taux au Québec à égalité avec Chaudière-Appalaches.

« Dans ce contexte, notre collaboration à cette activité de recrutement met en lumière l’importance pour Services Québec de favoriser l’intégration au marché du travail des personnes en recherche d’emploi, mais aussi de soutenir les entreprises en quête d’employés. Il devient essentiel d’aider les employeurs à trouver le personnel dont ils ont besoin. Avec 1500 postes à pourvoir, l’événement s’impose maintenant comme un incontournable dans la région pour toutes les personnes en recherche d’emploi, peu importe son statut », a-t-elle fait valoir.

Annie Proulx a aussi parlé d’une première au salon de l’emploi avec la présence de représentants de la fonction publique québécoise. « Ils seront sur place lors du salon pour expliquer le mode de recrutement et pour présenter les différents postes offerts au gouvernement, notamment dans la région. »

Le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, se réjouit de pareille initiative « qui frappe dans le mille afin qu’on se démarque, qu’on puisse parler de nous, des emplois disponibles chez nous ».

La main-d’œuvre constitue l’enjeu de l’heure, a-t-il rappelé. « Si on veut que notre ville et notre région poursuivent leur croissance au rythme souhaité, il va falloir disposer d’une main-d’œuvre en quantité suffisante », a-t-il observé. « C’est un enjeu qui nous interpelle tous et nous sommes tous prêts à nous mettre en marche pour régler ou du moins trouver des solutions », a-t-il ajouté, notant au passage les actions mises de l’avant par la Ville concernant les logements, les places en garderie, les changements de zonage pour agrandir les parcs industriels et même la création du département « main-d’œuvre et milieu de vie » à la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région. « Des façons de vous soutenir dans vos démarches de recrutement. On est avec vous dans ces enjeux du début jusqu’à la fin », a lancé le premier magistrat aux entrepreneurs tout en invitant tout un chacun à se faire ambassadeur de la région dans les prochaines semaines et durant le salon de l’emploi. « Ce sera notre opportunité de promouvoir nos entreprises, notre région et la belle qualité de vie que nous avons », a-t-il confié.

Antoine Tardif, enfin, voit d’un très bon œil la hausse de 10% de la population de la MRC d’Arthabaska au cours de la dernière année, comparativement à 3% pour le reste du Québec. « C’est un signal très positif comme quoi les gens convergent vers notre région. Ça va inévitablement aider nos entrepreneurs dans leur croissance. »