Exaspérés que le gouvernement tente de noyer le poisson des négociations qui perdurent depuis plus d’un an, les enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement des Bois-Francs (SEBF-CSQ) ont déployé une grande banderole, ce matin, au coin de la rue Notre-Dame et du boulevard des Bois-Francs pour envoyer un message clair au gouvernement.
«Après toutes les compressions subies et toutes les promesses qui leur ont été faites, les attentes des enseignants sont élevées en éducation, à juste titre. Pourtant, ce qui nous est proposé est encore nettement insuffisant pour améliorer significativement leur quotidien. Cela fait en sorte que les profs sont en colère et se sentent floués. Il est pourtant évident que lorsqu’on priorise l’éducation, on priorise aussi celles et ceux qui y travaillent tous les jours et qui portent l’école à bout de bras. On ne laissera pas les négociations se terminer en queue de poisson. Ça va prendre de vrais résultats!», a déclaré Nancie Lafond, présidente du SEBF-CSQ.
Rappelons que les enseignantes et enseignants du Québec sont sans contrat de travail depuis plus d’un an. Étant au bout du rouleau et subissant les répercussions d’une importante pénurie, ils réclament notamment des améliorations significatives dans leur quotidien pour une meilleure composition des classes, un allègement de la tâche, de meilleurs salaires ainsi qu’une facilitation de l’entrée dans la profession.
Profil du SEBF-CSQ
Le Syndicat de l’enseignement des Bois-Francs représente les quelque 1150 membres du Centre de services scolaire des Bois-Francs. Il compte parmi ses membres du personnel enseignant de tous les secteurs : préscolaire, primaire, secondaire, formation professionnelle et formation générale des adultes. Il est affilié à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
On demande des augmentations de salaire et une diminution de travail, ca braille tellement que la relève n’est pas tentée d’y venir travailler, la tâche parait si lourde et les avantages nuls selon le syndicat,même si le gouvernement offrait 10,000.00$ de plus par année et 20 heures par semaine, le syndicat refuserait encore les offres, ca va arrêter un jour je l’espère , on entend juste parler de négociations et ca ne finira jamais.
À Paul B. Voous n’exagérez ps un peu trop?
S’il y a des dossiers chauds à l’heure actuelle ce sont bien ceux des domaines de la santé et de l’éducation. Le gouvernement devrait réécouter ses promesse de campagne électorale.
juste un peu d’exagération, dossiers chauds, tellement que ca nous brule l’intérêt, on est pas mal tanné d’entendre parler de grève, ca ne lâche pas jamais, allez-y donc en grève pour 6 mois, on va récupérer de tout ca. pas mal tanné de se faire casser les oreilles.