Le modèle de Gesterra ne correspond plus aux besoins de la MRC d’Arthabaska

Après une participation au projet de plus 15 ans, la MRC d’Arthabaska évalue actuellement les suites à donner au modèle d’affaires Gesterra. 

À titre d’information, on se rappellera que Gesterra est une entreprise née d’un partenariat public-privé (la MRC d’Arthabaska et l’entreprise Gaudreau Environnement). L’entreprise a pour mandat, entre autres, d’assurer la gestion des matières résiduelles sur le territoire de la MRC d’Arthabaska. À ce titre, c’est elle qui est responsable de la collecte des matières résiduelles dans 21 des 22 municipalités de la MRC. En outre, l’entreprise est propriétaire du site d’enfouissement à Saint-Rosaire et est imputable des opérations sur ce dernier. 

Au moment de la mise en place de Gesterra, la MRC cherchait, en plus de se garantir un meilleur prix, à consolider sa position sur le territoire au chapitre du traitement des matières résiduelles et de leur mise en valeur quand il y a lieu. On visait également à faire naître une force locale dans ce marché. À ce jour, l’expérience reste unique au Québec. 

Aujourd’hui, toutefois, la MRC conclut que le modèle de Gesterra ne correspond plus à ses besoins et souhaite se retirer de l’entente, d’où le processus visant à ce que la MRC dispose de ses intérêts dans Gesterra. 

Cela dit, il faudra attendre, au mieux, le début de la nouvelle année pour connaître les conclusions des négociations en voie de s’enclencher, voire un peu plus tard. Effectivement, puisque Gesterra est une entreprise privée au sein de laquelle les actionnaires, la MRC et Gaudreau Environnement, sont liés par une entente de confidentialité, il faudra également attendre à ce moment avant d’avoir plus de détails. 

Fait à noter, par ailleurs, les négociations à venir ne changent en rien le service offert à la population, lequel se poursuit donc normalement.