Le Festival de la paix : énergisant et anti-dépresseur

VICTORIAVILLE.Le cinquième Festival de la paix aura lieu du 18 au 21 septembre. Au programme, une multitude d’activités et d’outils pour aider les gens à vivre dans la paix.

L’activité prend de plus en plus sa place dans le cœur de la municipalité et de plus en plus de gens d’affaires viennent s’y associer. D’ailleurs cette année, un comité finance a été mis sur pied afin d’organiser une structure d’encadrement et ainsi assurer une pérennité à l’organisation. Ces gens sont à déterminer des actions à entreprendre pour l’avenir du Festival. Parmi celles-ci, il y a déjà un cocktail-bénéfice, prévu pour le 18 septembre et auquel les partenaires du Festival, ainsi que toute la population sont conviés. Et puisqu’il s’agit d’une activité-bénéfice (sous la présidence d’honneur de Raymond Martin), une contribution de 45 $ sera demandée pour y assister. L’objectif serait d’amasser une somme de 5000$.

Il faut dire que chaque année, le Festival de la paix parvient à boucler son budget, sans déficit ce qui, selon certains, est un véritable miracle. Mais les organisateurs veulent que le festival prenne de l’ampleur et pour cela il faut des fonds…

Une programmation remplie… de paix

Encore cette année, le Festival s’installe au centre-ville (sauf exception). Il permettra aux gens de vivre une multitude d’activités et de s’outiller pour instaurer la paix dans leur quotidien.

Le tout commence le jeudi 18 septembre avec une conférence de Daniel Gaudet. Il s’agit d’un témoignage inspirant d’un comédien devenu tétraplégique à 25 ans. Il s’adressera aux jeunes de l’École secondaire Le boisé.

Aussi, au cours de la journée, les gens sont invités à participer à la formation CVN-entreprise de Gina Censiose qui s’intitule «Comment nourrir les relations de travail pour des réunions agréables et efficaces». Mme Censiose proposera également une conférence-atelier le vendredi intitulée «Mieux vivre en famille». Des occasions uniques d’appéricer cette conférencière émérite.

On pourra aussi entendre Fletcher Peacock, auteur du bestseller «Arroser les fleurs pas les mauvaises herbes» et sa conférence remplie d’humour sur les relations humaines.

La soirée du vendredi se terminera avec la soirée de danse Trad québécoise. «L’année dernière, la salle du mont Arthabaska n’était pas assez grande tellement il y avait du monde. La danse c’est bon pour la joie, bon pour le cardio et ça fait tomber les frontières», apprécie la vice-présidente et coordonnatrice du Festival, Anne Beaumier.

Pour ce qui est du samedi, conférence, exposants, ateliers, contes pour enfants sont prévus du côté de la place Sainte-Victoire, qui sera pour l’occasion l’espace «Paix des nations» et le salon de la paix. Parce qu’au Festival de la paix, on met un accent particulier sur les autochtones afin de faire découvrir cette culture.

La journée sera conclue avec le Cabaret de la paix, animé par Dom Lebo. On pourra y entendre le Projet Manawan de Peace Partner et les femmes au tambour de même que Shauit et ses musiciens.

Pour ce qui est du dimanche, ce sera la «Journée internationale de la paix». Ce sera l’occasion de la marche des enfants, de méga-yoga, d’animation en continu et du spectacle d’Anne-Lune. Ce sera aussi le moment de rencontrer Serge Mongeau, auteur de La simplicité volontaire qui viendra expliquer que la paix n’est pas une utopie.

Comme c’est devenu maintenant une tradition, le Festival de la paix se terminera avec une soirée de prières interculturelles. Un moment où peu importe les croyances, tous sont réunis dans une même intention de paix.

Il s’agit donc de quatre jours remplis d’activités qui permettront aux gens de s’énergiser, d’avoir plein d’idées pour amener toujours davantage, la paix dans nos vies.

Certains visiteurs sont devenus, au fil du temps, des habitués du Festival de la paix. Ils se font un devoir de participer au plus grand nombre d’activités et grâce au bouche-à-oreille, ils sont de plus en plus nombreux. «Le festival a toujours sa raison d’être », affirme Yvon Poudrier du comité organisateur.

Puisque certaines activités nécessitent un coût d’entrée, les festivaliers pourront se procurer, en nouveauté, un bracelet passeport au coût de 35 $. Celui-ci permet ou bien l’accès aux conférences et spectacles, ou donne une réduction appréciable.

Le Festival de la paix est un événement écoresponsable certifié Monarque or mention émeraude. Les gens sont donc invités à apporter leur bouteille d’eau et à venir à bicyclette.

La programmation complète et détaillée est disponible au www.festivaldelapaix.ca.