L’agrotourisme en VR : une activité populaire dans la région

Des rencontres entre passionnés : quoi de mieux à mettre à son agenda pendant ses vacances? C’est ce que font les propriétaires de véhicules récréatifs (VR) autonomes membres de Terego, une organisation qui les met en contact avec des entreprises agrotouristiques de tous genres chez lesquels ils peuvent séjourner le temps d’une nuitée.

Producteurs maraîchers, éleveurs, apiculteurs, fromagers et vignerons n’en sont que quelques exemples. «On a une belle diversité», affirme Michèle Bourassa, fondatrice de Terego, autrefois connu sous le nom de Terroir en VR. «Nos membres se concoctent des circuits gourmands qui leur permettent de découvrir et d’encourager toutes sortes de producteurs, et même certaines organisations culturelles et de plein air un peu partout.»

Au Centre-du-Québec, 34 arrêts sont possibles. En Mauricie, on en compte 28, incluant la toute première halte en milieu urbain du réseau de Terego. Cette halte particulière a été inaugurée en mai dernier au centre-ville de Trois-Rivières. Elle permet aux voyageurs de découvrir l’endroit, ainsi que ses commerçants et artisans locaux.

Au total, le réseau de Terego compte un peu plus de 400 destinations réparties principalement au Québec, mais aussi dans les Maritimes et l’Ontario. Depuis l’an passé, un accent est en outre mis sur le développement de l’Ouest canadien et de Terre-Neuve.

Près de 6000 personnes utilisent actuellement la plateforme Web de Terego pour planifier des séjours. Une fois abonnées, elles ont accès à la liste complète des arrêts possibles à travers le réseau. Elles n’ont ensuite qu’à réserver les nuitées souhaitées, et ce, tout à fait gratuitement. «On ne peut pas réserver le même jour, indique Mme Bourassa. On veut laisser le temps à l’hôte de prendre connaissance des réservations afin qu’il puisse offrir un bel accueil au voyageur. Celui-ci a jusqu’à minuit la veille de son arrivée pour faire sa réservation.»

Pour chaque séjour, le voyageur a une obligation morale d’acheter local. « Le producteur lui prête un espace pour se stationner. Il s’attend à ce que le voyageur soit intéressé à découvrir ce qu’il a à offrir», mentionne Michèle Bourassa.

La fondatrice du réseau souligne également que les membres Terego s’engagent à faire du tourisme sans trace et à préserver la quiétude des lieux. «On ramène nos vidanges, on ne prend pas d’électricité, on est autonome en eau (eau potable et eaux usées) et on respecte les règles de civilité», résume-t-elle, rappelant que le réseau ne vise pas à se substituer aux campings. «Le principe à la base du développement du réseau de stationnements de Terego est de permettre aux adeptes du VR de combiner divers moyens pour des vacances économiques et réussies. Nous suggérons aux voyageurs abonnés de se bâtir des circuits mixtes, combinant les haltes VR gratuites offertes par les producteurs du réseau, des séjours en camping dans un parc ou terrain de camping privé, etc. Cela permet des vacances variées et fort agréables.»