La SPA Arthabaska, en mode alerte, cherche du financement

Depuis quelques jours, la Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) a lancé une campagne de sociofinancement. C’est que l’organisme est en mode alerte pour trouver de l’argent supplémentaire afin de faire face aux hausses des coûts de la nourriture, mais aussi des frais vétérinaires et autres.

Une campagne gofundme (https://bit.ly/3PhS7n4) a été lancée et cumulait, le 18 juillet, une somme de 165 $. Même chose du côté de Zeffy (https://bit.ly/3Ofhuob). Le président du conseil d’administration de l’organisme, Alexandre Côté, a expliqué, lors d’un entretien téléphonique, qu’il ne s’agissait pas de la première fois qu’une telle campagne était organisée.

« Nous l’avions fait au début de la pandémie de la COVID-19 », rappelle-t-il. À ce moment, la crainte de la transmission de la maladie par les animaux avait forcé plusieurs abandons et il avait aussi, à cette époque, fallu faire face à des coûts plus élevés pour différents équipements.

La situation est semblable aujourd’hui alors que le nombre d’animaux abandonnés est à la hausse (depuis le 1er juillet, particulièrement en ce qui concerne les chats comme c’est le cas chaque année) et que les frais reliés à la nourriture et aux soins vétérinaires ont doublé, parfois même triplé depuis quelque temps. « Nous avons des ententes avec les municipalités, mais celles-ci sont à coûts fixes », explique le président. Ce n’est que lors du renouvellement qu’elles pourront être ajustées. Mais en attendant, il faut trouver des moyens d’augmenter les revenus pour pallier à la hausse des coûts.

Encourager l’adoption des chats plus âgés

L’objectif de l’organisme, comme toujours, est de trouver des foyers aux animaux qu’il accueille. « Plus ils restent à la SPAA, plus cela représente des dépenses », dit M. Côté. Ainsi, afin de faciliter l’adoption, des chats plus âgés en particulier, l’organisme proposera de les adopter à coût réduit (50%), et ce, pour la semaine qui débute. « Cela en continuant de s’assurer de leur trouver de bonnes familles et de faire des adoptions responsables », insiste le président.

Ce genre de « promotion » existe, semble-t-il, dans d’autres SPA, mais pour celle d’Arthabaska, il s’agit d’une première que d’offrir un prix réduit sur une période d’une semaine (il y a déjà eu un événement d’une journée). Il va sans dire que tout le processus d’adoption est respecté, les employés prenant le temps de rencontrer les familles, de voir s’il y a d’autres animaux dans la maison et même les présenter, s’il y a lieu.

Tous les chats en adoption (et les autres animaux) ont été stérilisés et examinés par un vétérinaire. Les plus vieux chats trouvent par cette action une nouvelle maison et cela vient aider la SPA en plus d’offrir une nouvelle chance à ces animaux. « Nous aimons mieux les voir dans des familles plutôt que dans des cages », ajoute M. Côté.

Besoin aussi de personnel

Si les animaux abandonnés sont en hausse dans l’organisme, celui-ci, comme la plupart, est en manque de main-d’œuvre, ce qui accentue la pression sur le personnel en place. Parce qu’en plus de financement supplémentaire, la SPAA a besoin de personnel. En effet, deux postes de patrouilleurs sont à combler ainsi que deux autres dans les fonctions d’animaliers (des postes permanents), ce qui complique encore davantage la situation de l’organisme. S’ajoute à cela la directrice générale qui est actuellement en congé de maladie.

Les gens sont donc invités à contribuer à la campagne de sociofinancement ou encore se rendre directement sur le site Internet de la SPAA, où ils peuvent donner de l’argent. Les gens intéressés à rejoindre l’équipe sont aussi conviés à poser leur candidature.

« Nous sommes en mode alerte et il faut agir maintenant », termine le président.