La Paroisse Notre-Dame-des-Érables dépose son PDI auprès du Diocèse de Québec

Le Plan directeur immobilier (PDI) adopté par la Paroisse Notre-Dame-des-Érables a été déposé auprès du Diocèse de Québec. Le dossier se retrouve sur le site Web de la paroisse sous l’onglet « Documents ».

Comme l’explique dans une lettre le président de la fabrique, Michel Paquin, ce document sert d’assise à des discussions qui se tiendront avec les neuf communautés de la paroisse. « Selon les données et l’analyse, il en ressort que d’ici 5 à 10 ans, la Paroisse fera face à plusieurs défis et c’est pour cette raison qu’elle doit travailler maintenant à des solutions afin que ses bâtiments patrimoniaux puissent être transformés pour demeurer en bon état dans le milieu. On parle de conservation par la reconversion. »

Les membres du comité PDI ont déposé ce document aux maires de la MRC de L’Érable le 16 mars dernier. À ce moment, le maire de la Ville de Plessisville a demandé à ce qu’un membre du comité de sauvegarde du patrimoine religieux se joigne au comité PDI, ce qui a été accepté.

« À l’automne dernier, des prix ont été demandés afin de vérifier les coûts de l’aménagement des bureaux à l’église Fatima. Nous voulions avoir une idée du budget que cela représentait. Tel que mentionné au PDI, des échéances ont été établies (vous pourrez les lire aux pages 26 et 27 du document). Nous espérons donc qu’en janvier 2023, nous aurons une bonne idée des travaux de la communauté de Plessisville pour envisager la suite des choses, entre autres, la relocalisation des bureaux administratifs. Présentement, une partie de la galerie du presbytère a été condamnée par les assurances étant jugée trop dangereuse en plus de divers autres problèmes », d’expliquer M. Paquin.

« Depuis ce temps, nous avons appris que des propos se propagent mentionnant que les chiffres au PDI sont manipulés. Ces propos ont même eu écho auprès d’instances municipales. Dans un premier temps, je tiens à préciser que tous les chiffres contenus au PDI ont été puisés dans les états financiers des années indiquées. À la page 19, lorsqu’on parle des valeurs de départs, ces chiffres ont été officialisés par le Diocèse au moment de la fusion en janvier 2017. Les montants appartenant à chaque communauté servent à couvrir les déficits annuels. Vous pouvez voir la variante d’année en année. Il faut se rappeler que plusieurs communautés ont vendu presbytères et terrains ce qui leur a permis d’amasser une certaine réserve. Quant au tableau suivant concernant l’état des finances au 31 décembre et la CVA, ces chiffres sont vérifiables. Pour les cinq prochaines années, chaque communauté pourra voir l’évolution de ses revenus et dépenses. Au bout des cinq années (2027), ce sera un rapport financier unifié pour toutes les communautés », souligne le président.

M. Paquin mentionne que depuis son arrivée en octobre 2019, la directrice générale Nancy Labbé fait un travail colossal pour améliorer le contrôle des finances, les processus et bien d’autres aspects administratifs tel que la gestion des cimetières, revenus et dépenses, etc. Les marguilliers présentement en poste (deux élus en 2020, deux en 2021 et deux en 2022) ont accès chaque mois aux résultats financiers et peuvent s’y référer pour vérification. « Nous devons nous en tenir à des données officielles et approuvées. Des calculs provenant d’autres sources ne peuvent être considérés par un organisme, quel qu’il soit. Ce fut primordial pour nous d’être très rigoureux dans les données puisqu’elles étaient présentées publiquement. Tout au long de nos présentations, nous avons été très transparents sachant très bien que nos conclusions ne seraient pas populaires. Les orientations présentées étaient claires. Maintenant, il est important que les Municipalités et l’Assemblée de fabrique travaillent ensemble, chacun respectant son champ de compétence. Le but visé est de trouver un moyen de préserver les églises de notre paroisse en leur donnant une autre vocation qu’un lieu de culte », explique M. Paquin.

« Les municipalités peuvent se prévaloir de subventions que nous, comme Fabrique, nous n’avons pas accès. Les carnets de santé (en annexe 3) pourront vous renseigner sur l’état des bâtiments. Le Diocèse a également demandé des évaluations mobilières d’une firme reconnue pour les églises d’Inverness, Saint-Pierre-Baptiste et le presbytère », ajoute-t-il.

« À Laurierville, des plans ont été déposés au Conseil du patrimoine religieux pour faire suite à la subvention obtenue, mais ceux-ci n’ont pas été acceptés. Manon Marcoux, architecte, répondra à leurs questionnements. Nous verrons à ce moment ce qui en ressortira », de poursuivre M. Paquin.

« À Inverness, la vente de l’église est toujours en attente d’une réponse du Diocèse. Nous espérons que le dépôt du PDI fera activer les décisions, puisque le Diocèse attendait ce document pour se prononcer », indique-t-il.

« À Saint-Pierre-Baptiste, un très beau projet est déposé pour l’église de Saint-Pierre-Baptiste. Dave Bérubé et sa conjointe, Nadia Roy, désirent y installer leur fromagerie. Nous sommes en attente également des réponses du Diocèse », poursuit M. Paquin.

Pour tout questionnement, il vous invite à communiquer avec la direction ou vos marguilliers qui répondront à vos interrogations ou verront à trouver des réponses. « L’Église catholique a eu son lot de mauvaise publicité. En tant que paroissiens et paroissiennes, nous devons nous serrer les coudes et travailler ensemble pour que les services perdurent le plus longtemps possible », de conclure M. Paquin qui ajoute qu’il informera la population des nouveaux développements.