La Fondation HTAPQ salue la décision du gouvernement

PLESSISVILLE. C’est avec joie que la Fondation Hypertension artérielle pulmonaire – Québec (HTAPQ) a appris lors de la plus récente mise à jour de la liste des médicaments évalués par l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS), qu’une nouvelle option de traitement pour l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est maintenant disponible pour les patients atteints au Québec.

L’INESSS a recommandé l’ajout du médicament Opsumit (macitentan) à la liste de médicaments couverts par le régime public d’assurance médicaments du Québec (RAMQ).

«Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les patients, aidants et amis, que la Fondation épaule depuis de nombreuses années. Ce médicament représente une option additionnelle qui outillera les médecins pour traiter les patients atteints d’HTAP», constate le président de la Fondation HTAPQ, Denis Cormier. «Les études réalisées avec Opsumit se basent sur des données à long terme et cela apporte beaucoup d’espoir pour les patients et leur famille».

Pour Judith Maotti, jeune mère de famille atteinte de la maladie et représentante des personnes atteintes, au sein du CA de la Fondation HTAPQ, cette nouvelle est un soulagement. «L’hypertension artérielle pulmonaire est une maladie rare, sévère, complexe et évolutive. C’est une maladie qui demande plusieurs options de traitements, car chaque patient réagit différemment à son médicament. Un médicament qui est efficace pour moi aujourd’hui ne le sera peut-être plus dans trois ans. Avoir maintenant accès à cette nouvelle option de traitement permettra sans aucun doute d’améliorer la qualité de vie de personnes atteintes.»

La Fondation HTAPQ est ravie et reconnaissante de la décision prise par le gouvernement du Québec. Le médicament Opsumit offre une option supplémentaire de traitement pour les patients souffrant d’HTAP. «La force et la façon dont se déploie la maladie sont différentes pour chaque patient. Il est donc important que chaque nouvelle option soit rendue disponible aux patients», conclut M. Cormier.