La désinformation et la liberté d’expression, selon Olivier Niquet

Dans le cadre des Mercredis des Sciences humaines, le Cégep de Victoriaville a accueilli le chroniqueur et animateur Olivier Niquet. Ce dernier est venu parler aux élèves de médias, de fausses nouvelles, de désinformation et de liberté d’expression.

Après avoir évoqué son parcours scolaire, Olivier Niquet a présenté sa conférence teintée d’humour qui a permis aux spectateurs de différencier divers concepts reliés à la désinformation ainsi qu’à la liberté d’expression.

On le sait, de nos jours, les gens sont bombardés d’information, que ce soit par les canaux traditionnels (médias), par les réseaux sociaux ou médias alternatifs. Avec la quantité de nouvelles qui passent devant les yeux des individus, difficile de faire la différence entre le vrai et le faux. Son objectif était donc de faire le tour des différentes notions et inciter les étudiants à se poser des questions avant de croire tout ce qu’ils lisent.

En ce qui concerne la désinformation, par exemple, le conférencier a indiqué qu’elle était le plus souvent utilisée pour faire de l’argent ou influencer. Prenant le cas de certains postes de radio (X pour ne pas le nommer), il a expliqué que les opinions extrêmes servaient, entre autres, à attirer un nouveau public.

Il a énoncé certains phénomènes comme l’industrie de l’indignation, qui prend de plus en plus d’ampleur avec les réseaux sociaux. 

Quant à la désinformation, elle devient de plus en plus difficile à cerner. Il faut donc faire preuve de vigilance et voir d’où provient et quel est l’objectif derrière chaque publication.

Le contenu fabriqué de toutes pièces vient également s’ajouter à la liste des éléments auxquels doivent faire face les individus en quête de vérité. À ce sujet, il a donné comme exemple, bien d’actualité, la cause de la guerre en Ukraine donnée par la Russie.

Astroturfing (on dirait que c’est vrai, mais ça ne l’est pas), whataboutisme (argument qui vise à attaquer l’orateur sans répondre à son argument), omission, satire et parodie ou langue de bois sont autant de concepts qu’il a expliqués.

Une conférence intéressante et surtout pertinente en cette période où la quantité d’information à laquelle la population est exposée est de plus en plus volumineuse. Plusieurs extraits audios sont venus appuyer les propos de M, Niquet, mais ils aussi ont fait sourire ou surpris les étudiants.