La consule générale des États-Unis en visite à Victoriaville

Tout le milieu économique de Victoriaville et sa région a reçu, lundi, la visite de Danielle Monosson, la nouvelle consule générale des États-Unis nommée l’été dernier au bureau de Québec. Elle a choisi Victoriaville pour effectuer sa toute première sortie en région.

En matinée, la consule générale a d’abord rencontré pendant près d’une heure le maire de Victoriaville et président de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR), Antoine Tardif.  « Elle souhaitait prendre le pouls de l’activité économique chez nous et de nos enjeux », a-t-il précisé, heureux de cet échange qui a permis de tisser des liens.

« J’ai pu lui parler de notre tissu entrepreneurial très fort dans la région au niveau manufacturier et des différentes entreprises de notre milieu qui exporte aux États-Unis, souligne-t-il. Si les entrepreneurs de la région ont des besoins particuliers dans les prochaines années, nous aurons un lien direct avec la représentante des États-Unis au Québec. »

Le développement industriel a fait partie des discussions, le maire lui faisant notamment part de terrains disponibles pour d’éventuelles entreprises américaines désireuses de s’implanter au Québec. « J’ai dressé un portrait global de notre activité économique et de certaines  opportunités qu’il peut y avoir chez nous pour des investissements américains. Cette rencontre a véritablement permis d’établir des liens intéressants pour le développement de notre ville », a soutenu le maire Tardif tout en avançant que la consule semble avoir été charmée « par notre dynamisme économique et environnemental ».

« On s’est assuré que Victo fasse partie de la liste si on cherche à faire découvrir à des Américains des entreprises et des villes innovantes. Le fait qu’elle soit venue ici en premier, c’est bon signe et ça augure positivement pour la suite des choses », a affirmé le premier magistrat.

La consule a ensuite participé à une rencontre réunissant le préfet de la MRC d’Arthabaska, Christian Côté, des représentantes de la Jeune Chambre, de la Corporation de développement durable et plusieurs intervenants de la CDEVR.

« On lui a notamment expliqué que Victoriaville a toujours été une force manufacturière majeure. Une grande partie de notre production est directement ou indirectement liée à l’exportation aux États-Unis, un élément qu’elle était heureuse d’apprendre », a fait savoir Frédérik Boisvert, directeur général de la CDEVR, tout en rappelant que pour le seul secteur manufacturier, la MRC d’Arthabaska compte 500 entreprises qui emploient environ 12 000 personnes.

« On a pu lui parler de tout notre agenda qu’on a au niveau de l’innovation circulaire et elle s’est réjouie de voir comment tous nos projets émergeaient.

Elle a aussi parlé de collaboration avec des organisations similaires aux États-Unis qui pourraient venir ici et que nous pourrions aussi visiter pour nous nourrir mutuellement des expertises de chacun », a-t-il signalé.

Le DG de la CDEVR a évoqué aussi avec elle certains des fleurons de la région, ces « grands champions de l’économie de Victoriaville et sa région » que sont GRYB, Victoriaville & Co, Cascades et Vosker, notamment.

Frédérik Boisvert qualifie la rencontre de très positive. « Ça a été de bonnes discussions, de bons échanges, a-t-il noté. Ce qu’on a convenu, c’est qu’on allait garder la relation et qu’on allait sûrement mener une délégation au bureau de la consule à Québec. Nous voulons pérenniser les échanges qu’on a eus, aller au-delà de cette première rencontre et travailler sur des dossiers communs qui créent de la richesse pour les deux pays et pour notre région. »

La région veut assurément bénéficier de cette porte d’entrée que représente la consule. « Je veux surtout que des actions concrètes suivent cette rencontre, comme une visite au bureau de la consule, l’établissement de partenariats pour favoriser le maillage d’entreprises. Il est important de créer des conditions gagnantes pour une croissance économique soutenue, de prendre notre place et de tirer notre épingle du jeu face à la compétitivité des régions », a-t-il conclu.

En après-midi, Danielle Monosson a participé à une visite de l’entreprise GRYB appelée à devenir un joueur important aux États-Unis.