Inégalités sociales et changements climatiques : des organismes se mobilisent

Une mobilisation pour dénoncer les inégalités sociales et agir face aux changements climatiques aura lieu à Victoriaville le vendredi 23 septembre, réunissant plusieurs organismes de la région. L’événement culminera lors d’un tintamarre prévu sur le coup de 17 h, à l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie (ENME) de Victoriaville, alors que toute la population est invitée à participer à la marche en faisant du bruit. 

Revendications du MÉPACQ

Sur le thème « Inégalités et climat déréglé, c’est assez! », Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), ainsi que ses alliés, propose des actions de solidarité et de visibilité reliées à ces deux revendications : « Bannir les énergies fossiles d’ici 2030, autant en matière de production, de transformation, d’exportation que d’importation »;  « Taxer la richesse et réinvestir massivement dans les services publics et les programmes sociaux, afin d’assurer des conditions de vie décentes pour toutes et tous ».

Vendredi pour le futur

En cette journée où, partout au Québec et dans le monde, des gens seront mobilisés pour demander des engagements significatifs de la part des gouvernements, ce sera également l’occasion de miser sur les solutions qui existent et qui n’attendent que d’être mises en place. 

Une mobilisation qui informe, c’est une série de causeries offertes par les enseignants du Cégep sur des sujets touchant le développement durable, l’écoanxiété, la décroissance, l’importance des symbioses naturelles et sociales, etc. Dès midi, les citoyens sont invités à apporter leur pique-nique à l’ENME, près du Jardin des rendez-vous, et à discuter avec les organisateurs et les conférenciers; les causeries se dérouleront sur place, de 13 h à 17 h.

En collaboration avec le Cégep de Victoriaville, le comité organisateur de cet événement est formé du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Victoriaville, de la Maison des femmes des Bois-Francs, de Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs, de l’AGÉPA, ainsi que des bénévoles de Mères au front Arthabaska-Érable.