Étude d’opportunité pour de nouvelles installations sportives à La Samare

Le Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF), la Ville et la Paroisse de Plessisville s’unissent pour réaliser une étude d’opportunité sur les besoins en matière d’installations sportives afin d’améliorer l’offre de service en sports et loisirs à la polyvalente La Samare, tant au bénéfice des 944 élèves qu’à celui de la communauté.

Le coût de cette démarche s’élèvera à 70 000 $. Cette somme sera partagée conjointement entre le CSSBF (35 000 $) et les deux municipalités (35 000 $). L’étude, qui sera lancée en mars, portera sur la possibilité d’ajouter un gymnase, une surface de dek hockey intérieure de même qu’une mezzanine comprenant une aire d’observation avec des gradins et un espace multifonctionnel.

On parle d’un bâtiment de 3000 mètres carrés qui permettra de rehausser les installations de la polyvalente pour la pratique du badminton, basketball, dek hockey, futsal, golf virtuel, handball, tennis, tir à l’arc et volleyball.

« Nous aurons en novembre une image complète de notre projet avec les coûts associés à sa réalisation, sur le partage des coûts entre nos trois organisations et sur la façon dont on va s’entendre sur la mutualisation de ce nouveau parc immobilier », a laissé savoir Frédéric Gagnon, directeur général adjoint et directeur du Service des ressources matérielles du CSSBF, lors de la conférence de presse organisée à la polyvalente La Samare.

Pour le maire de la Paroisse de Plessisville, Jean-François Labbé, il est important d’être prêt pour saisir toutes les opportunités qui se présenteront et qui permettront de réaliser des projets d’infrastructures. « La disponibilité de programmes gouvernementaux soutenant financièrement la mise à niveau ou la construction d’infrastructures sportives nous pousse à avoir une telle réflexion maintenant, afin de pouvoir déposer des projets admissibles à des subventions dans un avenir rapproché. Il s’agit d’installations qui seront profitables pour l’ensemble de nos jeunes et de notre population de la MRC de L’Érable. »

Le maire de la Ville de Plessisville, Pierre Fortier, s’est dit heureux de cette démarche. « Notre polyvalente a connu ces dernières années un petit boum. Au cours de la dernière année par exemple, il est entré plus de groupes en secondaire 1 (dix nouveaux groupes) qu’il n’en est sorti du secondaire 5 (cinq groupes) ce qui nous a fait dire à la blague qu’il y avait des cours d’éducation physique qui se donnaient maintenant dans les corridors de l’école. On connaît aussi toute l’effervescence du dek hockey avec ses quelque 1500 joueurs dans la région et nous connaissons tous les bienfaits du sport pour la santé de nos jeunes. C’est avec l’aménagement de telles infrastructures que nous serons également plus attractifs pour attirer des gens à venir s’établir chez nous et inciter notre jeunesse à revenir. Cela dépend beaucoup des activités que nous avons à leur offrir dans notre communauté. »

La directrice de la polyvalente La Samare, Danielle Béliveau, a expliqué pour sa part que l’école priorisait déjà beaucoup le sport et qu’elle ne souhaitait pas diminuer son offre. « Nous ne voulons pas baisser le nombre de périodes en éducation physique, d’où l’importance de pouvoir avoir de nouvelles infrastructures sportives pour nos jeunes. Même en soirée, nos plateaux sportifs sont tous occupés et il n’y a plus de place pour de la location pour notre population », a-t-elle ajouté. Elle dit avoir hâte et être très emballée pour la suite des choses. « Je sais que c’est un projet qui va nécessiter beaucoup plus que 2 ou 3 millions $ d’investissements, mais je suis très rassurée et optimiste qu’on pourra le réaliser parce que tout le monde se parle. »

M. Gagnon a indiqué que le bâtiment qui sera projeté dans l’étude d’opportunité en vue d’une demande de subvention auprès du gouvernement devra être le plus économique possible et connecté avec notre environnement naturel. « Nous allons utiliser la domotique avancée pour limiter notre consommation énergétique et aussi prioriser une construction tout en bois pour diminuer notre empreinte au carbone. Nous avons d’ailleurs déjà prouvé qu’une construction tout en bois pouvait être plus économique et coûter moins cher avec la construction du nouveau gymnase à l’école Centrale de Saint-Samuel-de-Horton », a-t-il conclu.