Eric Lefebvre enthousiaste en vue de la nouvelle année

Le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement, Eric Lefebvre, se sent d’attaque pour relever les défis de la prochaine année. « Je l’entrevois avec enthousiasme avec de beaux défis en perspective pour le comté », confie-t-il en entrevue dans son bureau de la rue de la Gare au centre-ville de Victoriaville.

Si les projets majeurs des dernières années ont davantage concerné Victoriaville, comme la restauration du réservoir Beaudet et l’agrandissement prochain de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, les dossiers importants à venir dans son prochain mandat se dessinent plutôt du côté de la MRC de L’Érable.

Le député d’Arthabaska assure les élus de la Ville et de la Paroisse de Plessisville de son support et de son accompagnement s’ils en viennent à vouloir se regrouper. Cette possibilité est dans l’air. D’ailleurs, un mariage a déjà été annoncé au chapitre de la sécurité incendie. « Avec les nouveaux conseils municipaux en place, la dynamique est différente. On sent vraiment un partenariat et une ouverture du côté des deux municipalités, constate Eric Lefebvre. Mon rôle là-dedans, s’il y a une volonté commune, c’est de les accompagner dans le processus avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. »

À savoir si le gouvernement prévoit favoriser un regroupement de municipalités au Québec, le député d’Arthabaska rejette cette possibilité du revers de la main. « Le gouvernement n’entend pas rejouer dans le film des fusions forcées. Par contre, lorsqu’il y a un mariage de cœur et de raison, le gouvernement répondra présent pour accompagner les municipalités qui le désirent », note-t-il.

Par ailleurs, Eric Lefebvre compte bien poursuivre son travail pour favoriser l’accessibilité aux soins de santé. Il maintient aussi ses efforts dans le dossier de la revalorisation de la Maison du Sacré-Cœur à Saint-Ferdinand. « C’est un dossier qui m’interpelle depuis longtemps. Je regarde différents scénarios, indique-t-il. J’ai demandé différentes études au CIUSSS MCQ (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec), propriétaire du bâtiment. Je leur ai clairement spécifié ma volonté de trouver une vocation à la Maison du Sacré-Cœur. »

À l’agenda 2023 figurent aussi d’autres agrandissements et améliorations d’écoles sur le territoire des MRC d’Arthabaska et de L’Érable. D’autres chantiers s’ajouteront donc à ceux entrepris en 2022. Le représentant d’Arthabaska demeure aussi préoccupé par la sécurité, notamment par la sécurisation de la route116. Prochainement, les feux de circulation seront en fonction à l’intersection du 12e rang à Princeville. « Mais une étude est également en cours au ministère des Transports du Québec concernant l’intersection de la route 116 et de la rue Lecours à Saint-Christophe-d’Arthabaska, théâtre d’une collision mortelle durant les Fêtes. J’ai été sensibilisé par les élus municipaux. C’est un dossier qu’on surveille de près », précise le député Lefebvre, tout en rappelant une autre étude concernant l’amélioration de la sécurité du boulevard Pierre-Roux Est à Victoriaville entre les boulevards Labbé Nord et Arthabaska Est.

Le réseau routier dans le secteur de la Ville et de la Paroisse de Plessisville bénéficiera d’importants investissements de plus de trois millions de dollars en cours d’année, rappelle-t-il aussi. Eric Lefebvre se réjouit, dans un autre ordre d’idées, de voir s’ajouter des centaines de nouvelles places en CPE (centre de la petite enfance). « J’ai annoncé 819 places, au total. En 2022, on en a concrétisé 211. 2023 constituera la plus importante année de ce plan avec 403 places qui deviendront réalité », observe-t-il.

Un autre enjeu tout aussi important, reconnaît-il, celui du logement abordable. « Avec l’inflation, une pression s’exerce. Différents programmes sont disponibles, fait-il remarquer. Oui, l’accessibilité aux logements constitue une préoccupation, une priorité tant pour la région que pour l’ensemble du Québec. »

Eric Lefebvre a toujours cette volonté que sa circonscription devienne officiellement le comté Arthabaska-L’Érable puisque toutes les municipalités de la MRC de L’Érable s’y retrouvent. « J’avais déposé, à la dernière législature, un projet de loi que les libéraux ont bloqué. Ce qui a empêché l’avancement de ce projet, explique-t-il. J’en suis à regarder, soit à le déposer de nouveau ou à passer directement par le Directeur général des élections en vue de la prochaine carte électorale. »

Bref, l’action ne manquera pas en 2023. « Ce sera une bonne année bien occupée. Je l’entrevois avec beaucoup d’optimisme pour le développement de la région. Je suis fier aussi du dernier mandat à cet effet », affirme-t-il

La motivation au rendez-vous

La vie d’un élu n’est pas de tout repos. Climat toxique sur les réseaux sociaux, menaces, les représentants du peuple ont la vie dure. Eric Lefebvre a vécu un événement très difficile en 2022 quand des gens ont manifesté devant son domicile. Mais le député d’Arthabaska a tourné la page sur cet épisode douloureux. Malgré tout, il n’a jamais pensé à abdiquer. « Ça aurait été de leur donner raison, de faire gagner les gens qui m’ont fait des menaces », affirme-t-il, tout en reconnaissant qu’il ne voudrait pas vivre une telle situation au quotidien.

Aujourd’hui, Eric Lefebvre se concentre sur les objectifs de la région et son développement. Voilà ce qui l’anime, comme au tout début de sa vie politique provinciale en 2016. « À la base, je suis un entrepreneur. C’est le développement qui m’amené en politique. Lors de notre première rencontre, François Legault, quand il m’a approché, m’a vendu le côté entrepreneur et la volonté de développer le Québec. C’est là où on se rejoignait », rappelle-t-il. 

« De me permettre d’accompagner nos municipalités, nos entrepreneurs, nos organismes communautaires à pouvoir donner une qualité de vie à nos citoyens, c’est clairement mon leitmotiv pour le mandat », ajoute le député. Au passage, Eric Lefebvre louange son équipe de comté qui, dit-il, accomplit « un travail colossal » auprès de chaque citoyen frappant à la porte du bureau avec leurs enjeux personnels.

Il salue aussi son équipe au cabinet du whip en chef composée de 25 personnes. « Vingt-trois (23) des 25 employés sont de retour. Une belle stabilité tout comme dans mon comté », souligne-t-il. Ce rôle de whip en chef, Eric Lefebvre l’apprécie grandement. Nommé à ce titre en 2018, il n’y a qu’une seule personne qui aura occupé le poste plus longtemps que lui. Cette personne, c’est Yvon Vallières, l’ancien député et ministre libéral du comté de Richmond. Une personne qu’il apprécie au plus haut point. « Quand j’ai été nommé whip en 2018, raconte-t-il, Yvon Vallières a été la première personne que j’ai appelée. Le lendemain, je déjeunais avec lui. Il m’avait fait une petite liste de recommandations. Il a été très généreux. »

Sur le plan personnel

« L’amour sait attendre », ont fait inscrire Eric Lefebvre et sa conjointe Geneviève Laliberté sur les invitations adressées à ceux et celles qui assisteront à leur mariage en juillet prochain. Une attente causée par la COVID-19 qui a repoussé la cérémonie à trois occasions. « Ce sera un bel été, on a bien hâte », exprime le député qui, on s’en souviendra, avait fait la grande demande à sa dulcinée à l’Assemblée nationale le jour de la Saint-Valentin le 14 février 2018.

Par ailleurs, malgré son emploi du temps chargé, Eric Lefebvre, sensibilisé à la pénurie d’arbitres au hockey mineur, n’a pas hésité à s’équiper (700 $) et à suivre la formation pour arbitrer. « Je souhaitais influencer, inciter d’autres à en faire autant. Ça a fait boule de neige. Plutôt qu’une dizaine, nous avons été une trentaine à le faire », dit-il, satisfait de sa décision.

À ce jour, il a officié certains matchs. « J’aime ça. J’ai été surpris de voir les parents venir me remercier, sachant mon horaire chargé. » Le député a manifesté son intention de se pencher sur ce qu’il en coûte pour l’équipement, conscient que tous les jeunes qui voudraient arbitrer n’en ont pas tous les moyens.