Des robots et des hommes

L’intelligence artificielle apporte des solutions très intéressantes pour les productrices et producteurs agricoles qui souhaitent améliorer la précision et le rendement de leurs cultures. 

Les promesses sont foisonnantes : baisse des gaz à effets de serre, amélioration de la santé des sols, baisse des besoins en pesticides et fertilisants, mais faut-il encore que les technologies soient disponibles et adaptées.

Actuellement, les géants du numérique investissent massivement dans le domaine de l’agriculture en adaptant leurs moyens de production principalement pour les fermes de grande taille. Pour ceux qui développent ces technologies, l’accès à une grande quantité de données permet de rendre les robots plus performants plus rapidement. La récolte de ces données nécessite du temps, des équipements et des ressources humaines en grande quantité, favorisant ainsi le développement de ces technologies pour les fermes de grande taille. De plus, l’achat d’outils technologiques performants nécessite de gros investissements en capital : ils sont donc plus difficilement accessibles pour les fermes de petite taille. 

Et des solutions…

Dans son livre blanc sur la valorisation des données numériques et l’application de l’intelligence artificielle dans le secteur bioalimentaire, l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique propose trois axes qui permettraient de réduire l’écart entre les grandes et les petites fermes pour ce qui est de l’accès aux technologies du futur. Le tronc commun existant parmi les solutions identifiées est la collaboration entre les productrices et producteurs agricoles du Québec, une force déjà bien présente dans le secteur. Grâce à des objectifs communs, un accompagnement efficace, un financement adéquat et un partage de données, l’adaptation et la création de nouvelles technologies, pour que tous puissent en profiter, devient possible.